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Northern Gateway: les dernières audiences débutent en Colombie-Britannique

Northern Gateway: les dernières audiences débutent en Colombie-Britannique
FILE - In this 2007 file photo, a new oil transit pipeline runs across the tundra to flow station at the Prudhoe Bay oil field on Alaska's North Slope. The oil pipeline that stretches 800 miles across the Alaska landscape is celebrating a milestone. The trans-Alaska oil pipeline on Wednesday marked 35 years in production with more than 16.5 billion barrels of oil loaded into the pipeline at Prudhoe Bay for delivery to Valdez, where it is loaded intotankers destined for the West Coast. (AP Photo/Al Grillo, File)
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FILE - In this 2007 file photo, a new oil transit pipeline runs across the tundra to flow station at the Prudhoe Bay oil field on Alaska's North Slope. The oil pipeline that stretches 800 miles across the Alaska landscape is celebrating a milestone. The trans-Alaska oil pipeline on Wednesday marked 35 years in production with more than 16.5 billion barrels of oil loaded into the pipeline at Prudhoe Bay for delivery to Valdez, where it is loaded intotankers destined for the West Coast. (AP Photo/Al Grillo, File)

TERRACE, C.-B. - Le Canada risquera un désastre économique si le projet d'oléoduc Northern Gateway était rejeté, a déclaré lundi un avocat d'Enbridge devant un groupe d'examen fédéral, alors que s'amorçait l'étape finale des plaidoiries.

Selon Richard Neufeld, des milliards de dollars sont en jeu.

L'avocat affirme que l'oléoduc permettrait au pays de profiter «d'importants» avantages économiques, tout en offrant une protection «juste et raisonnable» pour les intérêts «locaux et régionaux».

Le projet de 6 milliards $ permettrait à l'Alberta, qui n'a pas d'accès à la mer, d'étendre son bassin de consommateurs au-delà des États-Unis, vers les lucratifs marchés pétroliers asiatiques.

Si la proposition est rejetée, l'ensemble du pays fera face aux conséquences économiques, a-t-il dit.

Après plus d'une année d'audiences, des dizaines de membres du public ont rempli une salle d'hôtel de Terrace, en Colombie-Britannique, pour entendre les plaidoyers finaux sous les yeux de gardes de sécurité et d'agents de la Gendarmerie royale du Canada.

Environ 200 opposants au projet ont manifesté dans la ville dimanche, en plus de promettre un autre rassemblement lundi après-midi à Terrace, à 62 kilomètres de Kitimat, où doit être construit le port pétrolier de Northern Gateway.

Le projet comprend la construction d'un oléoduc double de 1200 kilomètres, l'un transportant du pétrole bitumineux semblable à de la mélasse, et l'autre, un produit à base de gaz naturel, servant à diluer le pétrole bitumineux.

Près d'une quarantaine d'intervenants doivent présenter leurs points de vue au cours des deux prochaines semaines, y compris le gouvernement de la Colombie-Britannique, qui a annoncé le mois dernier son refus du projet d'oléoduc dans sa forme actuelle.

Bien que le groupe d'examen ait rappelé lundi que les preuves avaient désormais toutes été reçues, la première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, a déclaré la semaine dernière que les négociations se poursuivaient sur cinq conditions mises de l'avant par la province.

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