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De nombreux appuis pour Rowhani

Fort taux de participation
AP

TÉHÉRAN, Iran - Un candidat bénéficiant du soutien de réformistes détenait une forte avance, samedi, après le dépouillement des premiers bulletins de vote de l'élection présidentielle en Iran, selon un haut responsable.

Ces résultats préliminaires laissaient croire que des appuis tardifs pourraient avoir modifié une course qui semblait favoriser le pouvoir religieux du pays. Toutefois, l'importante priorité de Hasan Rowhani, un ancien négociateur nucléaire, n'était pas encore suffisante pour lui procurer une victoire définitive et éviter la tenue d'un deuxième tour, vendredi prochain.

Parmi les quelque 3 000 000 votes comptabilisés, M. Rowhani avait reçu l'appui de 48,2 pour cent des électeurs, a rapporté le ministère de l'intérieur, loin devant le maire de Téhéran, Mohammad Bagher Qalibaf, qui bénéficiait du soutien de 16,1 pour cent des électeurs. Saeed Jalili, l'actuel négociateur de l'Iran pour les questions nucléaires, se classait troisième, à 12,6 pour cent.

Il n'a pas été possible d'établir le moment où le résultat final serait connu. L'Iran compte quelque 50 000 électeurs et la participation au vote, vendredi, aurait été très élevée.

Les autorités électorales de l'Iran ont commencé à dépouiller les bulletins de vote vendredi après que des électeurs eurent attendus en ligne pendant des heures, parfois dans une chaleur suffocante, pour exercer leur droit de vote.

Les bureaux de votes sont restés ouverts cinq heures de plus afin de permettre à tous les citoyens de déposer leur bulletin. Ce taux de participation apparemment élevé pourrait indiquer que les réformistes ont finalement décidé de ne pas boycotter un scrutin qui s'est transformé en affrontement entre les deux principales factions politiques de la république islamique.

D'un côté, les partisans de la ligne dure qui cherchent à renforcer leur contrôle sur le pays grâce à des candidats comme Saeed Jalili et Mohammad Bagher Qalibaf. De l'autre, des réformistes ralliés derrière Hasan Rowhani, le seul qui faisait figure de modéré dans la course.

Même si un engouement de dernière minute permet à Hasan Rowhani d'accéder à la présidence, il est peu probable que sa victoire donne lieu à une réforme en profondeur du gouvernement iranien.

Le pouvoir en Iran repose encore entre les mains de dirigeants religieux et de la puissante Garde révolutionnaire, qui sont responsables de toutes les décisions importantes, dont celles concernant le programme nucléaire iranien et les relations du pays avec l'Occident.

Les forces de sécurité sont aussi étroitement contrôlées depuis l'élection présidentielle de 2009, qui a provoqué de nombreuses manifestations à la suite d'allégations selon lesquelles les résultats auraient été truqués pour permettre à Mahmoud Ahmadinejad d'obtenir un second et dernier mandat comme président.

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