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32e édition du Mondial des cultures de Drummondville: l'art de réinventer le monde (VIDÉO/PHOTOS)

32e édition du Mondial des cultures de Drummondville: l'art de réinventer le monde (VIDÉO/PHOTOS)
Courtoisie

Depuis maintenant plus de trois décennies, Drummondville vibre au rythme du monde en accueillant 450 danseurs, chanteurs et musiciens originaires d’une quinzaine de pays. Célébration de la diversité, ode au folklore, fête de la planète artistique, le Mondial des cultures attire plus de 300 000 visiteurs chaque année.

Même s’il connaissait la réputation de l’événement depuis des années, Charles Guillemette a réellement pris conscience de sa richesse lorsqu’il a été nommé directeur général du festival, l’année dernière: «Quand j’ai vécu le Mondial pour la première fois, je me suis dit que l’espace était drôlement petit pour toutes les activités qui s’y passaient. En voyant la grande scène être montée, je suis devenu blanc. J’étais convaincu que ça ne pourrait jamais rentrer. Mais peu à peu, tous les morceaux du puzzle se sont imbriqués naturellement. Le parc s’est transformé en un univers festif et joyeux.»

Souk International, Sentier des Artisans du Québec, Chemin du Terroir, Espace Jeunesse, Coin Gourmand, Pavillon de la Danse, défilé nocturne, spectacles pyrotechniques: les activités du festival ratissent de plus en plus large. Figurant parmi les premiers événements de la planète à réunir des ensembles folkloriques internationaux, le Mondial des Cultures s’est forgé une place enviable dans le cœur des citoyens et des touristes.

Toutefois, le poids des années se faisant sentir (40 % des visiteurs sont âgés de 45 à 64 ans), les dirigeants de l’événement ont été obligés de se réinventer, afin de faire basculer les statistiques: «Il y a quelques années, nous avons pris la décision d’intégrer des artistes grands publics comme Grégory Charles, Star Académie, Roch Voisine et Marc Hervieux dans notre programmation, tout en nous assurant de donner la première place aux ensembles. Ce n’était pas une décision simple à prendre. Pour certains puristes, on était en train de dénaturer l’événement. Mais on devait absolument tenter de ramener d’anciens fidèles, attirer davantage les familles et rajeunir notre clientèle. L’offre culturelle a été grandement bonifiée depuis 10-15 ans, partout au Québec. Il faut travailler encore plus fort qu’avant pour attirer 300 000 personnes chaque année.»

Avec une telle manne touristique, l’impact économique du Mondial des cultures est indéniable pour Drummondville et la région: «Les hôtels, les restaurants et les commerces en profitent énormément, surtout quand on sait que 44 % des visiteurs viennent de l’extérieur. Ils amènent de l’argent neuf chez nous. Comme le festival est couvert à l’échelle nationale et internationale, c’est une carte de vitesse importante pour Drummondville.»

Profitant d’un budget de 255 000 $ en 1982 et de 1,2 million $ en 2000, le roulement du Mondial des cultures nécessite aujourd’hui 2,8 millions $. Malgré l’ampleur de l’événement, Charles Guillemette insiste pour dire que le festival n’a rien d’une machine: «Pour moi, une machine avance sans trop se regarder et sans se remettre en question. Le Mondial a su se renouveler chaque année. Rien n’est jamais acquis.»

Au chapitre des nouveautés cette année, notons le déplacement du Territoire des Premières Nations sur une petite île près du parc, ainsi que l’aménagement d’un pavillon antillais dans le Coin Gourmand.

Tous les détails de la programmation de l’édition 2013 du Mondial des cultures de Drummondville (4 au 14 juillet): http://www.mondialdescultures.com/programmation.

La Colombie

Le Mondial des cultures de Drummondville

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