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Pétrole de schiste:  Marc Durand précise ses propos

Pétrole de schiste: Marc Durand précise ses propos

Le docteur et ingénieur en géologie, Marc Durand admet que beaucoup de confusion entoure les affirmations qu'il a faite mardi lors d'une conférence sur la fracturation hydraulique.

En réaction à la publication, le 29 mai dernier dans la Gazette officielle du Québec du projet de règlement, le scientifique'insurgeait contre le fait que la limitation imposée par Québec pour la fracturation hydraulique avait été fixée à 400 mètres sous la nappe phréatique.

Selon ce qui avait été rapporté par les médias, il se disait outré de constater que le règlement québécois était plus permissif que celui d'un État comme le Dakota du Nord, qui selon lui, imposait une norme de 1000 mètres.

Il affirmait que cette limitation de 1000 mètres, si elle était adoptée au Québec, aurait pour effet d'exclure 80 % du territoire de l'île d'Anticosti.

Il est faux confirme-t-il de dire que la réglementation du Dakota du Nord interdit la fracturation hydraulique à moins de 1000 mètres sous la base aquifère.

Selon lui, il n'existe pas de telles normes aux États-Unis. Il affirme même que la limitation de 400 mètres sous la nappe phréatique incluse dans la réglementation québécoise serait « la première mention dans un texte écrit » d'une telle norme.

« Ce que j'ai dit mardi, c'est que l'industrie admet qu'il faut conserver une certaine distance et que le discours général s'accorde sur une distance séparatrice de 1000 mètres sous la nappe phréatique », précise Marc Durand.

. « Tout dépend de la profondeur du gisement et du type de roches ».

Le scientifique réagissait à des informations obtenues par Radio-Canada auprès des autorités du Dakota du Nord et qui confirmaient qu'aucune distance séparatrice précise est prévue dans le règlement de l'État qui encadre la fracturation hydraulique.

Alison Ritter du North Dakota Department of Mineral Ressources précisait à Radio-Canada qu'aucune limitation de ce genre n'est incluse dans les règlements.

Le géologue réitère toutefois qu'à son avis, la distance de 400 mètres précisée dans le projet de règlement du Québec est de loin insuffisante.

Une consultation publique de 30 jours a été lancée sur la réglementation, à partir du 29 mai. Aucun vote n'est prévu sur le sujet.

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