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Recours collectif contre la GRC en Colombie-Britannique

Recours collectif contre la GRC en Colombie-Britannique

La Cour suprême de la Colombie-Britannique entreprend aujourd'hui l'audition d'un recours collectif logé par des membres féminines de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Le recours a été inscrit l'année dernière par Janet Merlo, membre de la GRC depuis de nombreuses années. Mme Merlo allègue qu'avec d'autres femmes faisant partie de la police fédérale, elle a été victime de discrimination basée sur le sexe, d'intimidation et de harcèlement. Ces femmes soutiennent aussi que leur employeur a été négligent dans son obligation de leur assurer un environnement de travail sécuritaire.

Jusqu'ici, aucune des allégations n'a été démontrée devant un tribunal.

Par le passé, la Gendarmerie royale du Canada a fréquemment nié qu'un climat de harcèlement et même des abus sexuels avaient été constatés au sein du corps policier.

Un rapport interne dévoilé l'année dernière, rédigé à la suite d'allégations de harcèlement sexuel, a cependant indiqué que plusieurs femmes de la GRC avaient affirmé que le harcèlement basé sur le sexe était courant au travail.

Bon nombre de ces employées avaient ajouté qu'elles avaient elles-mêmes été intimidées par des collègues ou des supérieurs hiérarchiques.

La recours collectif initié par Janet Merlo a vu le jour à la suite des déclarations de la caporale Catherine Galliford l'automne 2011.

En mai 2012, la caporale Galliford a intenté une poursuite contre ses employeurs pour les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel et les gestes d'intimidation dont elle aurait été victime au cours de ses 16 années de service au sein de la GRC.

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