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Le traité international sur le commerce des armes est ouvert aux signatures

Le traité international sur le commerce des armes est ouvert aux signatures

Plusieurs pays ont commencé à signer le traité sur le commerce international des armes conventionnelles, adopté le 2 avril 2013.

C'est le ministre des Affaires étrangères de l'Argentine, Hector Timerman, qui a paraphé le texte en premier, lors d'une cérémonie spéciale pour marquer le début de la séance de signatures, au siège de l'ONU à New York.

Plus de 65 pays l'ont signé jusqu'à présent, dont plusieurs pays européens, latino-américains (Costa Rica, Brésil, Mexique, Chili) et africains (Sénégal, Mali, Côte d'Ivoire, Tanzanie, Burkina Faso).

La haute-représentante des Nations unies pour les affaires de désarmement, Angela Kane, a signalé qu'on s'attendait à d'autres signatures au cours des prochains jours.

Les États-Unis, principal pourvoyeur d'armes de la planète, ont promis de le faire dès qu'une traduction officielle « satisfaisante » sera disponible, a signalé le secrétaire d'État américain, John Kerry. La ratification du texte par le Congrès s'annonce cependant ardue.

Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, a pour sa part indiqué que d'autres consultations sont nécessaires avant que le Canada signe le traité.

La Russie et la Chine se sont abstenues lors du vote du 2 avril.

« Le monde a décidé de mettre fin au caractère sans foi ni loi des transferts d'armements internationaux », s'est réjoui le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors de la cérémonie de signature, précisant que les armes et les munitions devaient désormais satisfaire les normes minimales du droit international avant de pouvoir franchir les frontières.

Le traité, négocié depuis 2006, vise à encadrer le commerce des armes conventionnelles (armes de poing, avions, missiles ou navires de guerre). Les États parties au traité devront évaluer avant toute transaction si les armes vendues risquent d'être utilisées pour contourner un embargo international, violer les droits de l'homme ou être détournées au profit de terroristes ou de criminels.

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