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Marine Le Pen pourrait perdre son immunité

Marine Le Pen pourrait perdre son immunité

La présidente du Front national (FN) français, Marine Le Pen, risque de perdre son immunité parlementaire de députée européenne en raison d'un discours prononcé en décembre 2010, au cours duquel elle a comparé les prières de rues musulmanes à l'Occupation.

Une commission parlementaire s'est récemment penchée sur la question et un vote final est prévu lors de la prochaine session plénière, le 11 juin.

Si elle perd son immunité, la chef du parti d'extrême-droite pourrait être accusée de racisme en France, où un procureur a ouvert une enquête à propos de ces commentaires.

La demande de levée d'immunité a été faite par la ministre française de la Justice, Christiane Taubira, après un dépôt de plainte pour incitation à la haine raciale.

Le FN réagit vivement

« On veut la faire taire parce qu'elle ose dire la vérité, et les Français savent bien qu'elle a dit la vérité », a réagi Florian Philippot, vice-président du Front national, à la nouvelle venue de Bruxelles. Si son immunité devait être levée, nous comptons sur la justice française pour dire que le débat politique est un droit et qu'on peut encore appeler un chat un chat ».

« Il serait plus judicieux de consacrer de l'énergie à ce problème de prières de rues qui persiste, contre lequel rien n'a été fait et dont Marine Le Pen a simplement dit qu'il s'agissait d'une forme d'occupation, rien de plus », a-t-il ajouté.

Le Front national, campé sur ses positions anti-immigration, a obtenu la troisième place lors de la présidentielle de l'an dernier, propulsé en partie par des électeurs inquiétés par la croissance de la minorité musulmane française.

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