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Sénat: Harper élude les questions, assure qu'il n'aurait pas autorisé le chèque

Sénat: Harper assure qu'il n'aurait pas autorisé le chèque
CP

OTTAWA- Le premier ministre Stephen Harper n'a pas donné plus de détails sur le scandale qui secoue son bureau et le Sénat, mais il a assuré, jeudi, que s'il avait su ce qui se tramait entre le sénateur Mike Duffy et son chef de cabinet, il ne l'aurait pas autorisé.

M. Harper répète depuis plusieurs jours que c'est seulement le 15 mai _ le lendemain d'un reportage du réseau CTV _ qu'il a appris l'existence du chèque de 90 000 $ que son collaborateur Nigel Wright à signé au sénateur. Le segment incluait pourtant une réponse émanant du bureau du premier ministre.

Jeudi, lors d'un point de presse conjoint avec le président chilien SebastiDan PiInera, le chef conservateur a dû répondre aux médias qui lui ont demandé comment il avait pu être tenu dans l'ignorance à ce moment-là.

M. Harper a répété que dès qu'il avait appris l'existence du chèque le 15 mai, il avait rendu l'information publique. S'il l'avait su plus tôt, il l'aurait dit plus tôt, a-t-il affirmé.

Et surtout, s'il avait eu vent que son chef de cabinet s'apprêtait à signer un chèque personnel pour que M. Duffy rembourse des allocations de logement qu'il a réclamé sans y avoir droit, il lui aurait dit de ne pas le faire, a-t-il tranché.

Questionné à savoir quelles instructions il avait données à son personnel quand les premières irrégularités concernant les dépenses des sénateurs ont fait surface, M. Harper a tout simplement éludé la question. Il a simplement répondu qu'il revenait au Sénat de faire enquête sur les dépenses de ses sénateurs.

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