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Problème de communication entre pompiers et ambulanciers

Problème de communication entre pompiers et ambulanciers

Le vérificateur général rapporte une faiblesse de communication entre les pompiers, qui sont également les premiers répondants, et les ambulanciers, ce qui pourrait avoir d'importantes conséquences sur les victimes.

Le protocole d'entente d'implantation du service de premiers répondants prévoit la conclusion d'un accord entre le Service sécurité incendie de Montréal (SIM) et la Corporation d'Urgences-santé, afin d'harmoniser les codes radio utilisés par les pompiers et les techniciens ambulanciers.

Or, cette entente n'est toujours pas conclue et les systèmes de communication demeurent différents.

Dans une directive administrative émise en 2008, le SIM a demandé à tout son personnel d'utiliser un langage clair plutôt que des codes radio dans leurs communications avec la Corporation d'Urgences-santé.

Le vérificateur général recommande au SIM « d'obtenir une décision écrite du comité de gestion du protocole d'entente afin de poser les gestes appropriés, soit pour le respect de ce protocole d'entente, soit pour la modification dudit protocole ».

La Ville a organisé une rencontre avec la Corporation d'Urgences-santé afin d'implanter un système provisoire en attendant l'implantation du nouveau réseau de radiocommunication SÉRAM, dont la mise en service est prévue pour mars 2014.

Alors que la situation semble sous contrôle du point de vue de la Ville, Projet Montréal s'inquiète des problèmes de communication entre le SIM et les ambulanciers, selon le leader de du parti politique, Marc-André Gadoury.

« La réponse du SIM n'est pas satisfaisante », poursuit M. Gadoury qui croit que l'implantation du nouveau système de radiocommunication ne réglera pas tout puisque la Corporation d'urgences santé ne collabore plus au projet. « Projet Montréal s'inquiète vraiment du niveau de communication qui existe entre les pompiers de Montréal et Urgences-Santé », insiste M. Gadoury.