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Île d'Anticosti : le ministre Blanchet se dit mal cité

Île d'Anticosti : le ministre Blanchet se dit mal cité
Flickr: JustinPoulsen

L'exploration pétrolière sur l'île d'Anticosti continue de soulever les passions au lendemain de la publication dans Le Devoir de propos du ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs Yves-François Blanchet selon lesquels Québec pourrait autoriser les forages avec fracturation sur l'île avant que l'évaluation gouvernementale ne soit complétée.

L'article d'Alexandre Shields publié en première page du Devoir jeudi a déclenché une avalanche de propos haineux à l'endroit du ministre Blanchet sur les médias sociaux.

Devant le déluge médiatique, Yves-François Blanchet affirme avoir été mal cité par le quotidien de la rue Bleury.

Dans une longue lettre publiée vendredi sur sa page Facebook, le ministre de l'Environnement assure n'avoir jamais laissé entendre que Québec autoriserait des forages sur l'île sans encadrement réglementaire.

« Il faut être de mauvaise foi pour suggérer que mon approche de partenariat scientifique et réglementaire a un autre objet que d'emmener les pétrolières à agir, elles aussi, en partenaires dans la mise en oeuvre de la démarche exemplaire à laquelle nous nous sommes engagés », peut-on lire dans la lettre.

Yves-François Blanchet affirme que le journaliste a fait « un choix délibéré, motivé peut-être par le désir de faire sensation, peut-être par celui de mettre de l'avant des idées qui sont propres au rédacteur »

Un sous-sol convoité pour son or noir

Les compagnies Junex et Pétrolia, qui détiennent les permis d'exploration sur l'île d'Anticosti, soutiennent que le sous-sol de l'île nord-côtière renferme 40 milliards de barils de pétrole de schiste et qu'on devra donc procéder à la fracturation de la pierre pour l'extraire.

Toutefois, les coûts de l'opération s'avèraient élevés ce qui pourrait retarder le début des forages.

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