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Attaque à Londres: la police confirme que la victime était un soldat

Attaque à Londres: la police confirme que la victime était un soldat
RETRANSMITTED REMOVING REFERENCE TO A CRASHED CAR. Police activity close to the scene where a man was murdered in John Wilson Street, Woolwich.
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RETRANSMITTED REMOVING REFERENCE TO A CRASHED CAR. Police activity close to the scene where a man was murdered in John Wilson Street, Woolwich.

LONDRES - La police britannique a annoncé, jeudi, l'arrestation de deux autres personnes en lien avec le meurtre d'un soldat britannique à Londres.

Des agents du contre-terrorisme ont arrêté deux nouveaux suspects, un homme et une femme, tous deux âgés de 29 ans. Ils sont soupçonnés de complot pour meurtre, selon Scotland Yard.

Les deux suspects ont été placés en détention dans un poste de police du sud de Londres.

Les deux autres suspects arrêtés par la police mercredi sur les lieux du meurtre, deux hommes âgés respectivement de 22 et 28 ans, sont toujours hospitalisés dans un état stable, a indiqué la police.

Deux musulmans conservateurs ont déclaré jeudi que l'homme qui brandissait un couteau de boucher après le meurtre du soldat était un converti ayant déjà participé à des manifestations avec le groupe extrémiste interdit Al-Muhajiroun.

Un ancien chef du groupe, Anjem Choudary, a identifié l'homme comme étant Michael Adebolajo, un chrétien qui s'est converti à l'islam vers 2003 et qui a participé à plusieurs manifestations d'Al-Muhajiroun à Londres.

Omar Bakri Muhammad, un ancien imam radical de Londres qui vit maintenant au Liban, a lui aussi identifié l'homme vu à la télévision comme étant Michael Adebolajo, affirmant qu'il avait assisté à ses prêches à Londres au début des années 2000. La police n'a pas encore identifié publiquement le suspect.

M. Bakri a déclaré que Michael Adebolajo était une «personne timide» qui désirait connaître l'islam et qui posait des questions intéressantes.

«Il écoutait plus qu'il ne parlait», a dit M. Bakri. «J'ai été très surpris d'apprendre qu'il est un suspect de l'attaque.»

L'autre suspect hospitalisé après l'attaque n'a pas été identifié pour l'instant.

Les deux hommes soupçonnés d'avoir tué le soldat avaient fait l'objet d'enquêtes des services de sécurité, a révélé jeudi un responsable du gouvernement britannique, alors que les enquêteurs fouillaient plusieurs lieux et tentaient de déterminer si les suspects faisaient partie d'un complot plus large visant à semer la terreur dans les rues de Londres.

Des vidéos tournées par des témoins à l'aide de leur téléphone mobile montrent les assaillants, soupçonnés d'avoir massacré le militaire à coups de couteau, se vanter de leur exploit et affirmer que d'autres actes de violence seront prochainement commis. Une passante ayant tenté de porter secours à la victime a raconté que les deux agresseurs avaient attendu l'arrivée des policiers et que ceux-ci leur avaient tiré dans les jambes.

Le premier ministre britannique, David Cameron, a promis que le Royaume-Uni ne se laisserait pas intimider par cette horrible attaque et a déclaré que le pays rejetait le discours des extrémistes qui alimente la violence.

Tout semblait se dérouler normalement jeudi dans la capitale britannique, qui a souvent été la cible d'attentats terroristes commis l'Armée républicaine irlandaise (IRA) et, plus récemment, par des groupes affiliés à Al-Qaïda.

La sécurité a tout de même été renforcée dans les installations militaires londoniennes, plusieurs bénéficiant des services de gardes armés supplémentaires. La brutale agression de mercredi s'est produite à Woolwich, dans le sud de Londres, près de la Caserne royale d'artillerie.

Après le meurtre, l'un des assaillants a été filmé par plusieurs témoins en train de proférer des menaces, d'expliquer les raisons de son geste et de crier des slogans politiques tout en agitant ses mains ensanglantées et un couperet à viande.

«Nous jurons par Allah le tout-puissant que nous n'arrêterons jamais de vous combattre», a déclaré l'homme, se plaignant des troupes britanniques qui se battent contre des musulmans. «Nous devons les combattre comme ils nous combattent.»

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