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Syrie : entre combats et diplomatie

Syrie : entre combats et diplomatie

Au moment où les combats font rage entre l'armée syrienne, soutenue par les combattants du Hezbollah, et les rebelles dans la ville stratégique de Qousseir, les préparatifs se poursuivent pour la réunion internationale sur le conflit syrien.

Même si la Coalition nationale syrienne (CNS) a indiqué qu'elle ne donnera sa réponse que jeudi, le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, a affirmé à des journalistes au Caire que l'opposition et le régime participeront à cette rencontre.

Il a également affirmé que « le peuple syrien fondait beaucoup d'espoir » en cette rencontre.

Du côté du régime syrien, le président Bachar Al-Assad a désigné une délégation de cinq membres du gouvernement, dont le premier ministre Wael Al-Halki.

Cependant, des sources diplomatiques européennes ont expliqué que cette liste, établie en mars, pourrait changer, précisant que les délégués devraient avoir une « véritable capacité de négociation ».

Allant dans le même sens, le vice-secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, a estimé que la condition du bon fonctionnement de la conférence internationale est l'envoi d'équipes « crédibles » de part et d'autre.

« Nous travaillons très dur pour que la réunion ait lieu le plus tôt possible. Nous sommes en contact avec les parties, et les membres du Conseil de sécurité, qui sont impliqués. Mais nous espérons vraiment que la réunion aura lieu, et rapidement », a-t-il déclaré.

Cette conférence internationale devrait avoir lieu en juin à Genève.

L'enjeu de Qousseir

L'armée syrienne appuyée par le Hezbollah affronte depuis plusieurs jours les rebelles dans la région stratégique de Qousseir, près des frontières avec le Liban.

Cela fait plusieurs mois que les rebelles syriens contrôlent cette région, obligeant même l'armée syrienne à se retirer.

Mais ces derniers jours, le régime semble avoir repris la main sur cette région en délogeant les forces rebelles de plusieurs villages.

La reprise de Qousseir, si elle a lieu, constituera une victoire importante pour le régime qui a perdu de nombreux territoires, notamment dans le nord et dans l'est du pays.

L'avertissement d'Israël

Le gouvernement israélien a mis en garde la Syrie contre le débordement du conflit sur le plateau du Golan. Les incidents dans cette région entre les armées syrienne et israélienne se sont multipliés ces dernières semaines.

Mardi, l'armée syrienne a revendiqué des tirs contre un véhicule militaire israélien, qui aurait franchi la ligne du cessez-le-feu, selon les autorités syriennes.

« Nous ne permettrons pas que les hauteurs du Golan deviennent la zone de confort d'Assad. S'il sème le trouble sur le Golan, il devra en subir les conséquences », a averti le chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz.

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