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Bombes fumigènes dans le métro : les accusations liées au terrorisme sont retirées

Bombes fumigènes dans le métro : les accusations liées au terrorisme sont retirées
SPVM

Les accusations liées au terrorisme portées contre quatre étudiants ayant lancé des bombes fumigènes dans le métro de Montréal, au printemps 2012, sont retirées. Les militants étudiants, trois femmes et un homme, étaient accusés de complot, de méfait et d'avoir commis un geste laissant craindre un acte terroriste.

Trois bombes fumigènes ont été lancées le 10 mai 2012 à l'heure de pointe du matin, vers 7 h 45, paralysant l'ensemble du réseau du métro de Montréal pendant plus de trois heures. Les bombes avaient été placées stratégiquement sur chacune des lignes du métro de Montréal, dans les stations Préfontaine (ligne verte), Lionel-Groulx (lignes verte/orange) et Jean-Talon (lignes bleue/orange).

Des milliers de passagers avaient été évacués, mais personne n'avait été blessé.

Les accusés s'étaient rendus à la police après que des photos prises par des usagers aient été diffusées par le Sevice de police de Montréal. Âgés environ d'une vingtaine d'années, Francis Vivier-Gagnon, Vanessa L'Écuyer, Geneviève Vaillancourt et Roxanne Belisle étaient étudiants universitaires au moment des méfaits. L'incident était survenu en pleine crise sociale, alors que des milliers d'étudiants en grève protestaient contre une hausse des frais de scolarité déclarée par le gouvernement libéral du premier ministre Jean Charest.

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