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Des pneus plus résistants à Montréal

Des pneus plus résistants à Montréal

Pirelli a compris le message des équipes à Barcelone, et le coup de gueule de Red Bull a porté fruit. Les équipes auront de nouveaux pneus pour affronter le circuit Gilles-Villeneuve.

Le pneumaticien italien annonce qu'il fournira une nouvelle gamme de pneus à partir du Grand Prix du Canada. Voici qui fera plaisir à Red Bull et à Mercedes-Benz, clairement handicapées en Catalogne, et qui fera rager Ferrari et Lotus, qui n'ont pas trop souffert de la dégradation de leurs pneus à Barcelone.

« La structure des pneus va être révisée et la nouvelle gamme de pneus combinera la durabilité des pneus de 2012 avec le niveau de performance des pneus 2013 », a expliqué le directeur de Pirelli Compétition, Paul Hembery, dans un communiqué. Cette décision fait suite au Grand Prix d'Espagne où la plupart des pilotes se sont arrêtés quatre fois. »

Il y a eu 77 arrêts aux puits lors du Grand Prix d'Espagne. « Trop élevé », a admis M. Hembery.

Le patron de l'équipe Red Bull Christian Horner s'est encore montré critique à l'endroit de Pirelli, et le fondateur de Red Bull, le milliardaire autrichien Dietrich Mateschitz aurait passé 45 minutes au téléphone avec Bernie Ecclestone après la course, furieux de la 4e et la 5e place des pilotes de l'équipe Red Bull à Barcelone.

« La F1 n'a plus rien à voir avec la course automobile, c'est la gestion pneumatique », a dit M. Mateschitz au magazine Autosport.

Son coup de fil a visiblement pesé dans la balance. L'arrivée de nouveaux pneus, prévue pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, a été devancée.

« Notre société a toujours su réagir rapidement pour faire des améliorations quand elles étaient nécessaires », a ajouté M. Hembery, actuellement en discussion avec Bernie Ecclestone pour prolonger ou renouveler le contrat de Pirelli avec la F1 au-delà de la saison 2013.

La décision de Pirelli fait plaisir à Niki Lauda, triple champion du monde et aujourd'hui conseiller F1 de la haute-direction de Mercedes-Benz. Le dernier à admettre qu'il n'aime pas ces exercices de gestion.

« Je sais que cela va vous sembler un peu exagéré, mais avant, cette discipline était un sport d'hommes, a-t-il réagi au journal suisse Blick. Avant, on roulait toujours à fond. Personne ne cherchait à préserver ses pneus. Le public savait exactement qui menait la course. Aujourd'hui, si vous n'avez pas un ordinateur, ce n'est pas possible. »

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