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Bangladesh : vers une économie paralysée

Bangladesh : vers une économie paralysée

Avec son industrie textile en pleins tumultes et des grèves générales qui paralysent son économie, les avancées du Bangladesh pourraient être compromises.

Le pays a enregistré une croissance annuelle de 6,2 % de son produit intérieur brut (PIB) depuis 2003 et son taux de pauvreté s'est contracté d'environ 2 points de pourcentage par an, à quelque 30 % de sa population.

Avec la crise du secteur textile depuis l'effondrement le mois dernier d'un immeuble près de Dacca, qui a fait plus de 1100 morts, et les pires tensions politiques depuis l'indépendance, les investisseurs pourraient fuir le pays, d'après des analystes.

Mardi, la plupart des commerces et des bureaux étaient fermés pour une énième grève à l'appel du parti d'opposition.

De plus, la zone industrielle près de la capitale, Dacca, reste fermée jusqu'à nouvel ordre. Ce secteur regroupe les plus importantes usines textiles du pays ce qui risque de nuire à l'économie. « Nous avons pris cette décision pour assurer la sécurité de nos usines », a expliqué lundi le vice-président de l'Association des fabricants et exportateurs de textile du pays, Shahidullah Azim, en raison de « l'agitation de la main d'uvre ».

Lundi, le gouvernement du Bangladesh a annoncé que les travailleurs de l'industrie du textile pourront se syndiquer sans obtenir préalablement la permission de leur employeur.

Par ailleurs, l'agence de notation Moody's a placé la semaine dernière la note de crédit du Bangladesh sous perspective négative à cause « des grèves et catastrophes industrielles ».

Avant l'effondrement de l'immeuble Rana Plaza, qui regroupait plusieurs ateliers de vêtements, le Fonds monétaire international (FMI) jugeait que la croissance du PIB du Bangladesh passerait sous les 6 % cette année.

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