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Le Tokyo Motor Show se tiendra du 22/11 au 01/12 pour "un nouvel avenir"

Le Tokyo Motor Show se tiendra du 22/11 au 01/12 pour "un nouvel avenir"

Le salon de l'automobile de Tokyo, le Tokyo Motor Show, se tiendra du 22 novembre au 1er décembre avec pour ambition d'aider à construire "un nouvel avenir" radieux pour ce secteur en plein rebond au Japon, a annoncé lundi son organisateur.

La 43e édition de cet événement biennal se tiendra de nouveau à Big Sight, un centre d'exposition de la baie de Tokyo où il avait élu domicile en 2011, quittant le site plus spacieux mais moins commode de Makuhari Messe.

"Le Tokyo Motor Show était revenu au coeur de la capitale en 2011 pour la première fois en 24 ans. Ce fut un grand succès, avec une forte augmentation de la fréquentation et 842.600 visiteurs", a rappelé l'organisation du salon dans un communiqué.

Les 14 constructeurs japonais de voitures, poids lourds et deux-roues seront présents, à commencer par le premier constructeur mondial, Toyota, le groupe Nissan dont le français Renault est le premier actionnaire et le fabricant d'automobiles et deux-roues Honda.

Le salon accueillera aussi 18 marques étrangères, "soit plus que la dernière fois". Les constructeurs allemands, prisés au Japon, seront représentés en force (Volkswagen, BMW, Mercedes, Audi entre autres) et le suédois Volvo exposera pour la première fois depuis 2007.

Côté français, Renault et Peugeot seront de la partie comme en 2011.

A l'instar des deux dernières éditions, les "big three" américains (General Motors, Ford et Chrysler) ont en revanche décidé de ne pas faire le déplacement tokyoïte. Ils ciblent avant tout le marché chinois, le premier du secteur dans le monde.

Le principal constructeur sud-coréen, Hyundai, ne présentera aucune voiture particulière mais exposera des véhicules commerciaux.

Comme à l'accoutumée, le salon, qui sera ouvert deux jours plus tôt pour la presse, accueillera aussi les fournisseurs et prestataires de services du secteur, réunis cette année autour du thème "Rivalisez pour un nouvel avenir".

Il y a deux ans, le Tokyo Motor Show s'était tenu quelques mois après le séisme du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, désastre qui avait paralysé la production des constructeurs nippons pendant des semaines et gâché leur année.

Cette fois, le salon devrait bénéficier d'une atmosphère beaucoup plus optimiste chez les professionnels nippons, rassérénés par les confortables bénéfices affichés par la plupart des groupes nationaux.

Non seulement les constructeurs japonais jouissent de bonnes positions au Japon ainsi que sur les marchés dynamiques des Etats-Unis et d'Asie du Sud-Est, mais ils profitent de surcroît de la forte dépréciation du yen ces derniers mois qui dope la valeur de leurs revenus tirés de l'étranger.

"La santé de l'industrie automobile japonaise est visible", s'est réjoui le président de l'Association des constructeurs d'automobiles du Japon, Akio Toyoda, lundi lors d'une conférence de presse.

Celui qui est aussi PDG du principal constructeur mondial, Toyota, a jugé que ce dynamisme était dû non seulement à la politique du gouvernement, qui a entraîné la chute du yen, mais aussi "aux efforts des entreprises" pour doper leur rentabilité après une série d'épreuves depuis la crise financière de 2008-2009.

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