Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Susie insiste un peu

Susie insiste un peu

Susie Stoddart-Wolff ne veut pas se faire doubler. Elle est la pilote de développement de l'équipe Williams, et demande à pouvoir tourner lors des essais F1 de juillet à Silverstone.

Il est prévu en effet du 17 au 19 juillet (après le Grand Prix de Grande-Bretagne) une séance de travail réservée aux jeunes pilotes ayant disputé moins de 3 courses F1. C'est le cas de Susie Stoddart-Wolff.

Madame Stoddart-Wolff entend piloter la Williams FW35, et elle veut ensuite obtenir sa super licence, le passport obligatoire pour tout pilote voulant faire de la F1. L'objectif est d'être nommée titulaire, un rôle pour lequel la femme de 30 ans se sent fin prête.

« Pour moi, la prochaine étape logique est de participer aux essais pour jeunes pilotes, de faire mon travail du mieux possible, et nous verrons ensuite quelle sera l'étape suivante, a-t-elle expliqué à l'agence Reuters. Les gens veulent voir une femme en F1, c'est très clair. »

« Certaines personnes pensent que ce sera embarrassant pour moi de piloter lors de ces essais, car je serai très loin du rythme, fait remarquer la pilote. Pour moi, c'est incroyable d'entendre de tels commentaires. Si j'effectue déjà des tests aéro, c'est que je dois avoir certaines habiletés. Les gens oublient que je cours à un haut niveau depuis longtemps. Ce n'est pas comme si on vous sortait de nulle part et qu'on vous demandait de piloter une F1. »

Susie Stoddart-Wolff a couru en championnat DTM avant de rejoindre l'équipe F1 Williams. Elle travaille dans le simulateur et effectue les tests aéros en ligne droite. Les commentaires viennent des gens qui pensent qu'elle a obtenu le poste parce qu'elle est la femme de Toto Wolff, ancien bras droit de Frank Williams. Mais il est devenu le directeur général de l'équipe F1 Mercedes-Benz, et Susie a toujours son poste chez Williams.

Les tests aéros en ligne droite ne requièrent pas de super-licence. Mais la pilote britannique aimerait pouvoir se la procurer. Le prérequis est d'avoir fait 300 km à bord d'une F1, ce qu'a fait Susie Stoddart-Wolff, et d'avoir rempli certains critères de performance.

« J'ai le kilométrage suffisant, et je pourrais demander ma super-licence, mais il faut que je puisse en profiter », insiste la pilote.

Pour le moment, Williams n'a choisi aucun pilote de réserve au cas où un des titulaires devait se blesser. Comme Susie Stoddart-Wolff n'a pas encore sa super-licence, elle ne peut pas les remplacer au pied levé. Voici pourquoi elle attend le feu vert des patrons de l'équipe, Frank Williams et sa fille Claire, pour la séance d'essais réservés aux jeunes.

« Ils n'ont rien dit à cet égard mais pour moi, c'est quelque chose qui doit arriver car si rien n'arrive, c'est que je perds mon temps, j'aurai accompli tout cela pour rien. Alors ça doit arriver, conclut Susie Stoddart-Wolff. Je suis la pilote de développement, et je ne vois pas pourquoi l'équipe ne donnerait pas de temps de piste à son pilote de développement. Mais on ne sait jamais, donc nous verrons. »

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.