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« Son nom est Raphael Diaz » - Therrien

« Son nom est Raphael Diaz » - Therrien

Justice a peut-être été rendue dans l'affaire Eric Gryba-Lars Eller, mais Michel Therrien a tenu, sans doute pour la dernière fois de la série, à remettre les points sur les i. Et les noms sur les chandails.

Un texte de Guillaume Lefrançois

L'entraîneur-chef du Canadien en avait encore contre son homologue des Sénateurs, Paul MacLean, et son analyse de la mise en échec qui a mis Eller hors de combat jeudi. Ce coup a valu à Gryba une suspension de deux matchs.

« Ce n'était pas le coup, la LNH s'en est occupée. Mais c'était le manque de respect. Ça a choqué non seulement moi, mais toute l'équipe. Quand j'ai lu le commentaire (de MacLean) ce matin, j'étais assez fâché », a déclaré Therrien après la victoire de 3-1 du Tricolore sur les Sénateurs, vendredi.

Son commentaire disait essentiellement que Raphael Diaz était responsable de ce qui était survenu, car il avait servi à Eller une passe suicide. Therrien semblait notamment vexé par le fait que MacLean parlait de Diaz comme du « numéro 61, peu importe son nom ».

« En passant, le numéro 61, son nom est Raphael Diaz, a dit Therrien, en utilisant son doigt comme un crayon. Si jamais des gens ne le savent pas. »

Selon plusieurs, Diaz avait connu une soirée difficile jeudi. Il avait affiché un dossier de -2. Vendredi, le Suisse a ramené une fiche de +1 en près de 23 minutes sur la patinoire. Il a bloqué quatre tirs en plus de distribuer trois mises en échec, un fait rare pour un arrière plus ou moins « méchant »...

« J'ai trouvé qu'il avait bien joué hier. Et il a très bien joué ce soir », a simplement dit Therrien.

De son côté, MacLean est resté silencieux, après le match, lorsque questionné sur la décision de la LNH de suspendre Gryba.

Une motivation

Tant la blessure à Eller que la virulente sortie de Therrien vendredi matin ont semblé motiver la troupe montréalaise.

« Honnêtement, je ne l'ai pas entendu, a dit Ryan White, plus ou moins pris au sérieux sur cette dernière phrase. Michel nous a dit dans le vestiaire qu'il n'avait pas trop aimé ce qu'il avait entendu. On le suit, il nous amène à la guerre. »

« Il faut comprendre que lorsque tu vois un coéquipier et ami tomber comme ça, c'est émotif, on est sensibles à ça et on n'a pas aimé les commentaires de MacLean, a ajouté Brendan Gallagher. Michel a dit ce qu'il avait à dire. On est passé à autre chose. »

Et Brandon Prust qui traite MacLean de gros morse aux yeux exorbités? Qu'en ont pensé les joueurs?

« J'ai tout à fait entendu celle-là, a admis Gallagher. Je ne sais pas quoi dire, je ne veux pas me mettre dans l'embarras! »

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