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Vers une réforme du programme des travailleurs étrangers

Vers une réforme du programme des travailleurs étrangers

Le gouvernement fédéral doit annoncer aujourd'hui des changements majeurs au programme des travailleurs étrangers temporaires.

Les modifications visent à assurer que les travailleurs non canadiens ne soient embauchés qu'une fois que tous les efforts ont été déployés pour offrir aux Canadiens la priorité sur les postes à pourvoir. Il s'agit d'une réforme qui obligera les employeurs à favoriser les travailleurs canadiens avant que des permis d'embauche pour travailleurs étrangers ne soient accordés.

Ces changements surviennent quelques jours après la controverse entourant l'embauche à la Banque Royale du Canada (RBC), qui devait remplacer 45 de ses employés par des travailleurs temporaires venus d'Inde, dépêchés au pays par une multinationale de sous-traitance. La ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley, avait qualifié la décision de la RBC d'inacceptable.

Les autres mesures qui doivent être annoncées lundi à Ottawa par la ministre Finley et le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, comprennent l'obligation pour les employeurs de payer certains frais pour avoir le droit de recruter à l'étranger. Les règles permettant que des travailleurs étrangers soient moins bien rémunérés que leurs confrères canadiens pourraient seront également resserrées.

L'objectif est de faciliter l'accès aux emplois disponibles pour les Canadiens en recherche de travail.

Le gouvernement avait indiqué lors de l'annonce du budget, en mars, qu'il ferait des changements au programme, qui seraient inclus dans la loi de mise en oeuvre du budget. Cette loi pourrait être présentée après la période de questions à la Chambre des communes lundi.

Le nombre de travailleurs étrangers temporaires - dont font partie les personnes embauchées pour les récoltes, pour travailler dans l'industrie touristique, les travailleurs d'usine, ou les professionnels hautement qualifiés - est passé de 186 753 en 2001, à environ 446 847 en 2011.

Le nombre de plaintes concernant des Canadiens qui essuient un refus d'emploi parce que l'employeur préfère la main-d'oeuvre étrangère serait d'ailleurs en constante augmentation.

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