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Les agents correctionnels albertains refusent de retourner au travail

Les agents correctionnels albertains refusent de retourner au travail
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Les agents correctionnels albertains refusent de retourner travailler malgré la décision de la commission des relations du travail de déclarer leur grève illégale.

L'injonction ne s'appliquait à l'origine qu'à seulement deux établissements - le centre de détention provisoire d'Edmonton et le centre correctionnel de Fort Saskatchewan - mais le conflit de travail a gagné huit prisons albertaines au cours de la fin de semaine.

La grève risque donc de se poursuivre.

Le conflit s'est étendu après que 70 agents correctionnels du nouveau centre de détention provisoire d'Edmonton eurent refusé de se présenter au travail vendredi après-midi.

Les gardiens de prison estiment que le gouvernement ne tient pas compte de leurs inquiétudes au sujet de la sécurité du nouveau centre de détention provisoire d'Edmonton inauguré en mars. Ils protestent aussi contre la suspension avec salaire de deux de leurs collègues qui se sont opposés à leurs conditions d'emploi.

Le président du syndicat des employés provinciaux (AUPE), Guy Smith, affirme que la suspension des deux employés est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase chez les agents correctionnels.

Le vice-premier ministre de l'Alberta, Thomas Lukaszuk, a refusé de dire si les agents seraient accusés pour avoir refusé de respecter l'ordre de la commission les forçant à rentrer au travail.

« Nous ne négocierons pas avec un syndicat qui continue de s'engager dans des activités illégales », a-t-il dit lors d'une conférence de presse convoquée rapidement à l'Assemblée législative. « Nous utiliserons tous les moyens juridiques pour ramener l'ordre dans ces installations », a-t-il ajouté.

Le ministre albertain de la Justice Jonathan Denis a mentionné par voie de communiqué, samedi matin, qu'il y aurait une enquête sur la grève, mais il a affirmé que le maintien de la sécurité publique serait la priorité de la province.

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