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Obama plaide pour la fin des compressions « idiotes »

Obama plaide pour la fin des compressions « idiotes »

Le président américain, Barack Obama, demande aux élus du Congrès de mettre fin aux coupes budgétaires « imprudentes » et « idiotes » qui sont entrées en vigueur le 1er mars aux États-Unis.

Lors de son discours hebdomadaire samedi, M. Obama a appelé les républicains à adopter son projet de budget, lequel, dit-il, « remplace pour les années à venir ces coupes idiotes par des réductions plus judicieuses », et qui « investit dans l'éducation, la recherche et les secteurs qui créeront de nouveaux emplois dès à présent ».

Barack Obama a proposé le 10 avril un budget pour l'année 2014 qui vise à réduire le déficit en s'attaquant aux prestations sociales et aux niches fiscales. L'adoption de ce budget annulerait complètement les coupes automatiques qui frappent actuellement tous les services publics.

Les républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants, et les démocrates, qui contrôlent le Sénat, ont cependant été incapables jusqu'à maintenant de trouver un compromis. Les républicains refusent catégoriquement les hausses d'impôts ciblées réclamées par Barack Obama.

Le 1er mars dernier, des réductions budgétaires de 85 milliards de dollars sont entrées en vigueur aux États-Unis parce que les républicains et les démocrates n'ont pas réussi à s'entendre sur la réduction du déficit budgétaire.

Retour à la normale dans les aéroports

Vendredi, le budget dédié au contrôle aérien aux États-Unis, qui subissaient depuis dimanche dernier des réductions forcées d'effectifs au prix de milliers de vols retardés, a été rétabli par le Congrès.

« Cette semaine, les coupes automatiques dans le budget ont touché les personnes qui voyageaient, bloquées pendant des heures dans les aéroports et les avions, et légitimement frustrées par cet état de fait. Et, peut-être parce qu'ils rentrent chez eux chaque week-end en avion, les membres du Congrès qui ont insisté pour que ces coupes budgétaires se mettent en place ont finalement réalisé qu'elles allaient les toucher également », a déclaré à ce sujet Barack Obama.

Le président a souligné que les réductions budgétaires allaient maintenant toucher d'autres secteurs qui assurent des services vitaux pour les Américains.

« Et on ne pourra pas simplement appliquer un pansement sur chaque coupure. Ce n'est pas une manière responsable de gouverner », a-t-il lancé.

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