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La grève d'agents correctionnels albertains jugée illégale

La grève d'agents correctionnels albertains jugée illégale

Les agents correctionnels du centre de détention provisoire d'Edmonton et du centre correctionnel de Fort Saskatchewan ont été sommés de retourner à leurs postes samedi par la commission des relations du travail de l'Alberta.

L'injonction s'applique à ces deux établissements bien que le conflit de travail affecte les activités de huit prisons albertaines depuis la matinée.

Le conflit s'est étendu après que 70 agents correctionnels du nouveau centre de détention provisoire d'Edmonton eurent refusé de se présenter au travail vendredi après-midi.

Les gardiens de prison estiment que le gouvernent ne tient pas compte de leurs inquiétudes au sujet de la sécurité du nouveau centre de détention provisoire d'Edmonton inauguré en mars. Ils protestent aussi contre la suspension avec salaire de deux de leurs collègues qui se sont opposés à leurs conditions d'emploi.

Le président du syndicat des employés provinciaux (AUPE), Guy Smith, affirme que la suspension des deux employés est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase chez les agents correctionnels.

Plus tôt samedi, la vice-présidente de l'AUPE, Carrie-Lynn Rusznak, a déclaré que les travailleurs décideraient eux-mêmes s'ils rentreraient au travail si une injonction était imposée.

Un porte-parole du gouvernement, Josh Stewart, a précisé que les huit établissements carcéraux ont été placés en « confinement nocturne normal » et que les agents correctionnels ont été remplacés par des agents de police, de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), de même que des cadres.

Un avocat avait affirmé cette semaine qu'il était facilement entré dans le nouveau centre de détention provisoire d'Edmonton par une porte non sécurisée.

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