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Gérald Tremblay joue encore à la victime, selon Louise Harel

Gérald Tremblay joue encore à la victime, selon Louise Harel
Caroline d'Astous

La première journée du témoignage de l'ancien maire de Montréal Gérald Tremblay à la commission Charbonneau suscite des réactions, notamment parmi les élus de la métropole.

La chef de Vision Montréal et candidate à la mairie de Montréal, Louise Harel, estime que Gérald Tremblay joue encore à la victime et qu'il n'a jamais vraiment cherché à savoir ce qui se passait dans sa Ville.

La chef de l'opposition officielle à Montréal cite l'exemple du dossier des compteurs d'eau, un contrat de 350 millions de dollars, qui aura coûté plus de 600 millions aux Montréalais.

Les partis d'opposition estiment qu'il n'a pas réussi à blanchir sa réputation.

Yvan Delorme sur la sellette

Pour ce qui est des révélations de Gérald Tremblay concernant l'ancien chef du Service de police de la Ville de Montréal ,Yvan Delorme, le bureau du ministre de la Sécurité publique a indiqué qu'il s'agissait de révélations « extrêmement troublantes », mais qu'aucune démarche particulière ne sera entreprise.

On dit espérer que la Sûreté du Québec et que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) se penchera sur le dossier pour éclaircir les choses.

Lors de son passage devant la commission, Gérald Tremblay a dit avoir appelé Yvan Delorme en 2006 pour lui parler de Bernard Trépanier, qui aurait tenté d'extorquer 1 million de dollars à un promoteur. Yvan Delorme lui aurait alors assuré qu'aucun recours ou qu'aucune enquête n'était possible.

Selon ce que plusieurs médias ont rapporté jeudi, pour le moment, Yvan Delorme ni les faits qui lui sont reprochés.

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