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Une Winnipégoise reçoit l'accord d'un médecin suisse pour son suicide assisté

Une Winnipégoise reçoit l'accord d'un médecin suisse pour son suicide assisté

Susan Griffiths, 72 ans, qui souffre d'atrophie multisystématisée, devrait voir le bout du tunnel cette semaine, après qu'un médecin suisse a confirmé qu'elle était psychologiquement prête à mettre fin à ses jours.

La Winnipégoise atteinte d'une maladie dégénérative incurable a quitté le Canada, début avril, pour la Suisse où le suicide assisté est légalisé.

Susan Griffiths doit rencontrer son médecin deux fois en trois jours, afin qu'il s'assure que la décision de mettre fin à sa vie est bien la sienne.

« Même le médecin que nous avons rencontré aujourd'hui et d'autres membres du personnel médical ont dit la même chose. S'ils avaient la même maladie que moi, ils feraient exactement la même chose que moi. Intéressant », a déclaré Susan Griffiths au crépuscule de sa vie.

Sa deuxième visite est prévue mercredi. Cette rencontre est requise par la loi afin de s'assurer que le patient n'a pas changé d'avis, et qu'il puisse l'exprimer le cas échéant.

Après quoi, le médecin pourra prescrire la dose mortelle de médicament à Susan Griffiths, en vue du suicide assisté, jeudi.

La Winnipégoise qui eut jadis une vie active est confinée dans un fauteuil roulant dont elle sera bientôt libérée. « Porter des vêtements fait mal. Où que ce soit sur ma peau, cela me fait mal », se plaint-elle.

Entourée de sa famille

Un frère d'Angleterre, ses fils qui vivent en Allemagne et en Suisse, et sa fille et ses petits-enfants de Winnipeg l'accompagnent durant les derniers jours de son dernier voyage.

« De temps en temps, ma petite-fille Emma a de la peine. On est en train de rire à propos de quelque chose et ensuite, elle commence à pleurer », avoue Mme Griffiths.

Ses proches emplissent ses derniers instants de souvenirs, qui la confortent dans le fait qu'elle ait pris la bonne décision puisque sa maladie la prive peu à peu de liberté.

« Je voudrais juste que l'ancienne moi soit de retour, mais cela n'arrivera pas, donc je pourrais juste en finir le plus tôt possible. C'est dur de croire que le temps est venu ».

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