La formation Bran Van 3000 ainsi que l’auteur-compositeur-interprète Paul Cargnello, ont livré de solides prestations lors du Solidari-Show qui se déroulait jeudi soir au Club Soda, dans le quartier des spectacles.
Pour une cinquième fois cette année, l’événement venait soutenir l’organisme Le Sac à Dos, amassant des fonds pour réaliser des projets d’action et de réinsertion des itinérants à Montréal.
La candidate de Québec Solidaire dans Hochelaga-Maisonneuve, Manon Massé, ainsi qu’un représentant du député Daniel Breton et la chef du parti Vision Montréal, Louise Harel, étaient présents à la soirée. Cette dernière s’est d’ailleurs adressée à la foule avant que le spectacle commence. « Le Sac à Dos, c’est la dignité et le respect pour les gens de la rue. […] Les gens de la rue, on ne les voit plus. Ils sont comme invisibles. On passe à côté, c’est comme s’ils étaient non existants, comme des zombies. Pourtant, les gens de la rue, ce sont des citoyens comme nous. » Elle a renchéri en soulignant à quel point les sans-abri qu’elle rencontre sont informés. «Ils sont au courant. Ils me racontent (même) ce qui se passe à l’Hôtel de Ville… »
Comme une tonne de briques!
L’artiste Paul Cargnello, aussi porte-parole du Sac à Dos, a réchauffé la foule avec son blues et ses chansons en français et en anglais, avant de laisser place à la fête de Bran Van 3000. Le groupe a offert une performance festive et très décontracte pour un résultat simple et efficace.
Une belle petite dose de magie a été ajoutée avec les 1001 confettis envoyés dans la foule, l’incorporation du nouvel extrait de Daft Punk (Get Lucky) à leur musique et le ballon cocktail qui a voyagé dans la foule durant Drinking in LA. Bran Van 3000 a pigé dans son répertoire pour offrir ses plus grands succès au public qui a donc pu danser sur des pièces de The Garden (Grace ou Saltwater Cats), de Rose (Stand Up) ou de Discosis (Astounded). Bref, le groupe a été aussi généreux qu’à son habitude.
Avec les fonds amassés lors du Solidari-Show, Le Sac à Dos souhaite entre autres financer le Centre de jour afin d’y organiser plus d’activités avec des intervenants. Le but serait d’y offrir ces services durant toute l’année; il leur est impossible d’en faire ainsi pour le moment.
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