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La Banque mondiale a encore sa place, assure son président, Jim Yong Kim 

La Banque mondiale a encore sa place, assure son président, Jim Yong Kim

En dépit des critiques dont elle fait l'objet, la Banque mondiale n'est pas près de disparaître, affirme Jim Yong Kim, président de cette institution basée à Washington.

Ce dernier a réaffirmé la pertinence de la Banque mondiale alors que s'ouvrait, jeudi, à Washington, l'assemblée générale FMI-Banque mondiale. Jim Yong Kim a déclaré qu'il n'y a pas eu « la moindre diminution dans les demandes faites à la Banque mondiale par les grands marchés émergents ». La Chine, par exemple, continue de formuler à la Banque mondiale des requêtes spécifiques, a précisé le président de la Banque mondiale.

Cette intervention survient moins d'un mois après que les pays du BRICS (soit le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud) eurent révélé leur intention de créer leur propre banque de développement. Ces pays reprochent à la Banque mondiale, de même qu'au Fonds monétaire international de ne pas s'occuper de manière adéquate des besoins des pays émergents. Les membres du BRICS s'insurgent aussi contre le contrôle qu'exercent, à leur avis, les pays occidentaux, sur ces deux institutions. L'éventuelle banque de développement des pays du BRICS serait dotée d'un capital de 50 milliards de dollars.

Mais pour Jim Yong Kim, le déficit respectif des pays participant au BRICS (le déficit d'infrastructure, plus précisément) est énorme. En Inde, par exemple, ce déficit d'infrastructure atteindra un billion de dollars, dans les cinq années à venir, selon Jim Yong Kim. Et ce dernier fait valoir qu'une seule institution ne saurait aider ces pays à résoudre ce problème. « Je n'ai vraiment aucun doute sur le fait que nous resterons utiles pendant très longtemps », affirme Jim Yong Kim.

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