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Graffiti antipolice: Jennifer Pawluck reviendra en cour le 24 mai

Graffiti antipolice: Jennifer Pawluck reviendra en cour le 24 mai
Capture d'écran

Jennifer Pawluck, cette jeune femme de 20 ans accusée de harcèlement criminel contre le policier montréalais Ian Lafrenière, reviendra en cour le 24 mai pour la suite des procédures, au palais de justice de Montréal.

On devrait alors fixer une date pour le procès, puisque l'accusation sommaire utilisée dans ce dossier permet de passer outre à l'enquête préliminaire.

Cette procédure, cependant, entraîne automatiquement un procès devant juge seul, ce qui ne réjouit guère son avocat, Me Denis Poitras, qui aurait préféré défendre sa cliente devant un jury.

Me Poitras, qui a obtenu la preuve de la Couronne mercredi matin, a dit croire que l'accusation est exagérée, une opinion partagée par sa cliente.

L'accusation a été portée après que Jennifer Pawluck eut publié sur Internet la photo d'un graffiti montrant le commandant Lafrenière atteint d'une balle en plein front. La jeune femme n'est toutefois pas l'auteure du graffiti en question, qui, depuis, a été effacé du mur sur lequel il avait été peint.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) soutient que la jeune femme était déjà connue de ses services et que d'autres éléments de preuve expliquent sa mise en accusation.

Sur les réseaux sociaux, Jennifer Pawluck apparaît comme une militante particulièrement active lors des grandes manifestations étudiantes, mais aussi comme participante aux rassemblements du Comité opposé à la brutalité policière.

Jennifer Pawluck possède plusieurs comptes accessibles sur les réseaux sociaux, dont My Space, YouTube et Facebook, où sont publiés divers messages et vidéos annonçant ou commentant des manifestations.

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