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Pyongyang fête l'anniversaire de son fondateur Kim Il-sung

Pyongyang fête l'anniversaire de son fondateur Kim Il-sung

La Corée du Nord célèbre ce lundi le 101e anniversaire de la naissance de son fondateur, Kim Il-sung, après avoir rejeté l'idée de négociations avec son voisin du Sud pour réduire les tensions et rouvrir la zone industrielle spéciale de Kaesong.

Le régime nord-coréen pourrait, comme il l'a déjà fait dans le passé, marquer l'événement par un essai de missile, ce qui constituerait « une énorme erreur » selon le secrétaire d'État américain John Kerry.

Selon les services de renseignements sud-coréens, le Nord a récemment déployé sur sa côte orientale deux missiles Musudan, d'une portée théorique de 3000 à 4000 kilomètres, capables d'atteindre la Corée du Sud, le Japon et l'île américaine de Guam.

Le Nord multiplie les menaces guerrières visant les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon depuis l'adoption de nouvelles sanctions internationales, consécutives au troisième essai nucléaire nord-coréen depuis 2006, réalisé à la mi-février. Le Nord a suspendu l'activité de la zone économique spéciale de Kaesong, située sur son territoire, qui est le principal chantier de coopération avec le Sud.

L'actuel numéro un nord-coréen, Kim Jong-un, a pris part à une cérémonie d'hommage à la mémoire de son père, l'ancien dirigeant Kim Jong-il, et de son grand-père Kim Il-sung, en compagnie d'autres hauts responsables du régime, dont son oncle, l'influent Jang Song-thaek, et les plus hauts généraux de l'armée.

« Nous allons augmenter, en quantité, notre potentiel nucléaire militaire, qui est le trésor d'une Corée unifiée [...]. À aucun prix nous ne transigerons sur cela », a souligné Kim Young-nam, chef de l'État nord-coréen en titre, lors d'une réunion de hauts responsables à la gloire des réalisations de Kim Il-sung.

L'anniversaire de la naissance de Kim Il-sung, né le 15 avril 1912 et mort en 1994, est habituellement marqué par un défilé militaire. En 2012, quelques mois après la mort de son père, Kim Jong-un a prononcé un discours en public, le premier de ce genre de la part d'un numéro un nord-coréen.

A Tokyo, dimanche, le secrétaire d'État américain John Kerry a de nouveau proposé à la Corée du Nord des négociations si elle abandonnait son programme d'armement nucléaire. La tournée de John Kerry en Corée du Sud, en Chine et au Japon visait à rassurer les alliés de Washington dans la région et à exercer des pressions pour que les Chinois, principaux alliés de Pyongyang, appliquent sérieusement les sanctions décidées par le Conseil de sécurité de l'Onu.

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