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Martine Desjardins avait à son insu des gardes du corps

Martine Desjardins avait à son insu des gardes du corps

Suivie par deux hommes dans une voiture banalisée dans les rues de Québec au moment des négociations étudiantes avec le gouvernement provincial, la présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Martine Desjardins, ignorait qu'elle faisait l'objet d'une surveillance rapprochée.

Martine Desjardins a raconté en entrevue à l'émission Tout le monde en parle, à Radio-Canada, qu'un sergent de la Sûreté du Québec avait appelé au bureau de la FEUQ pour les avertir qu'une menace tellement sérieuse planait sur la vie de Mme Desjardins qu'elle ne devait plus se retrouver seule. Mme Desjardins a toutefois été mise au courant, par son entourage, plus tard afin de ne pas l'inquiéter.

« Je les en remercie d'ailleurs puisque j'aurais probablement été en état de panic au moment où nous étions en situation de négociations avec le gouvernement », a déclaré Mme Desjardins lors de son passage sur le plateau de l'émission dominicale.

La présidente de la FEUQ a été propulsée sous les projecteurs lors du conflit étudiant du printemps 2012. Mme Desjardins quittera ses fonctions au mois de mai prochain.

Le porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), Gabriel Nadeau-Dubois, avait reçu plusieurs messages haineux et des menaces en provenance des réseaux sociaux.

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