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« Alex a franchi le mur » - Therrien

« Alex a franchi le mur » - Therrien

BUFFALO - Comme toute recrue, Alex Galchenyuk était destiné à frapper le fameux mur. Brian Gionta et bien d'autres l'avaient prédit, et rien n'est plus normal.

Un texte de Guillaume Lefrançois

Trois mois après avoir fait ses premiers pas dans la Ligue nationale, Galchenyuk semble bel et bien avoir mis derrière lui cette première léthargie. C'est du moins l'avis de Michel Therrien.

« Oui, Alex a franchi le mur, a estimé l'entraîneur-chef du Canadien, jeudi, après la victoire sur les Sabres. Il est un de nos meilleurs attaquants quand tu regardes son temps d'utilisation, sa production à cinq contre cinq. C'est le fun de voir un jeune à cette période de l'année qui continuer à s'améliorer. C'est encouragent. »

Chaque recrue va ralentir à un moment différent. Steven Stamkos, par exemple, lui aussi arrivé dans la LNH à 18 ans, avait été limité à 4 buts à ses 36 premiers matchs dans la LNH. On parle ici d'un joueur qui, la saison précédente chez les juniors, produisait au rythme d'un but par match.

« Quand tu commences dans la ligue, tu sais que tu vas finir par connaître une léthargie dans une saison, a rappelé Galchenyuk. J'espère ne plus en vivre une aussi longue. »

Sur la bonne voie

Évidemment, Galchenyuk n'a encore rien accompli de comparable à Stamkos. Mais les chiffres semblent indiquer qu'il a retrouvé son aise.

Le premier choix du Canadien au dernier repêchage a inscrit au moins un point à chacun de ses cinq derniers matchs (3-3-6). Avant cette séquence, il avait passé 18 matchs sans trouver le fond du filet. Tout ça après avoir connu un début de carrière intéressant avec sept points à ses sept premières sorties.

Avec ses récents succès, Galchenyuk compte maintenant 21 points en 40 matchs. 20 de ses 21 points ont été inscrits à forces égales, le 2e total du Canadien dans ces circonstances. Et ce, même si sa moyenne d'utilisation à forces égales est seulement de 11 min 25 s, la 10e chez les attaquants du Tricolore.

Malgré des chiffres encourageants, Galchenyuk refuse de proclamer haut et fort la fin de son épisode sombre.

« Même au début de la léthargie, je jouais mal, ensuite je connaissais un bon match et je croyais que j'étais revenu à la normale. Mais je retombais aussitôt dans une autre léthargie. Maintenant, j'essaie de rester concentré chaque match pour ne pas que ça reparte. »

Au-delà de ce que disent les chiffres, le numéro 27 croit avoir franchi une étape importante dans sa progression après ses 40 premiers matchs dans la LNH.

« Au début, je pensais beaucoup, tu dois prendre des décisions rapidement et c'est la meilleure ligue au monde. Mais je crois que je me suis habitué à la vitesse du jeu et je peux me concentrer sur ce que je fais de mieux. »

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