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Confidentialité: la procureure générale du N.-B. sur la sellette

Confidentialité: la procureure générale du N.-B. sur la sellette

La ministre de la Justice et procureure générale est pressée de questions par l'opposition libérale après qu'une lettre confidentielle a été remise aux médias.

Il y a une semaine, les conservateurs ont rendu publique une lettre confidentielle qui démontre que le gouvernement a payé les frais de l'avocat qui a défendu l'ancien premier ministre libéral Shawn Graham dans une affaire de conflit d'intérêts.

Cette lettre est liée au contrat avec la firme d'avocats, et implique le sous-ministre de l'époque, Yvon LeBlanc.

À l'Assemblée législative, le chef de l'opposition libérale, Victor Boudreau remet en question la crédibilité du bureau de la procureure générale.

La Procureure générale, Marie-Claude Blais, a assuré que l'actuel sous-ministre avait fait enquête sur la fuite concernant la lettre. Selon cette enquête, il n'y aurait eu aucune fuite de son bureau.

En chambre, la procureure a évité plusieurs des questions de l'opposition. « Les poissons qu'ils vont attraper ne vont pas être trop gros je peux vous le dire monsieur le président », a déclaré la ministre Blais.

« Si c'est quelqu'un dans le bureau du procureur général est trouvé coupable pour cette fuite, c'est la ministre qui est la responsable de son ministère, et je pense qu'il y a amplement d'exemples dans le passé où le ministre ou la ministre dans de telles circonstances ont été obligés de démissionner de leur poste », affirme le chef libéral Victor Boudreau.

La ministre Blais a refusé de rencontrer la presse.

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