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Minicentrale à Saint-Joachim : le BAPE consulte

Minicentrale à Saint-Joachim : le BAPE consulte

Le projet de petite centrale hydroélectrique sur la rivière Sainte-Anne à Saint-Joachim est actuellement sous la loupe du Bureau des audiences publiques sur l'environnement (BAPE). Les consultations se tiennent même si le gouvernement a mis fin à tous les projets de minicentrale hydroélectrique au Québec.

Le promoteur la Société Hydro-Canyon Saint-Joachim tient à ce processus de consultations. Il espère avoir en main toutes les autorisations si jamais un autre gouvernement revenait sur la décision prise par la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet au début de février.

Une dizaine de mémoires ont été présentés mercredi soir. Parmi ceux-ci, celui du Groupe d'initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM). Les représentants de ce groupe ont soulevé l'argument que l'eau est un bien collectif au même titre que les ressources minières.

Le vice-président du GIRAM, Pierre-Paul Sénéchal fait valoir que les municipalités ne peuvent pas recevoir des redevances pour ce projet. « Le seul récipiendaire normal et légal des redevances c'est l'état du Québec. Là, on est dans un nouveau discours où on entend des municipalités qui disent qu'elles ont a droit à des redevances, c'est un problème de fond », affirme M. Sénéchal.

Le GIRAM cite aussi en exemple la municipalité de Gaspé qui souhaite obtenir des redevances municipales de la part de la compagnie Pétrolia qui possède des puits de pétrole dans les limites de la municipalité. « On ouvre une brèche qui pourrait avoir des répercussions très importantes pour l'avenir des ressources au Québec », croit-il.

Les audiences du BAPE se poursuivent jeudi après-midi.

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