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Ils ont vu neiger

Ils ont vu neiger

L'Impact devait tâter le gazon du Stade Saputo pour la première fois de l'année, jeudi. C'est plutôt dans le confort du centre d'entraînement Marie-Victorin que le onze montréalais s'est réfugié, à l'abri du froid, pour parfaire sa préparation en vue du match de samedi, face au Crew de Columbus.

Un texte d'Olivier Arbour-Masse

« Les gars se sentent plus confortables ici. Mercredi, à Ville Mont-Royal (à l'extérieur), ça a été difficile pour les gars », admet le directeur sportif, Nick De Santis.

Mais n'allez pas croire que les joueurs de l'Impact craignent le froid. Ils ont vu pire que les 6 degrés Celcius prévus pour samedi.

« Je me souviens d'un match inaugural à Denver. Il neigeait et faisait un froid glacial, aux environs de -5 degrés Celcius. C'était épouvantable », lance Troy Perkins.

Le gardien de 31 ans a également joué en Norvège deux ans. « Pendant deux ou trois mois par saison, les terrains étaient dans un état semblable à ce qu'on risque de retrouver samedi. »

Marco Di Vaio en connaît aussi un bout sur les rigueurs du soccer hivernal. L'Italien a fait presque tout son parcours professionnel dans son pays natal. De 2008 à 2012, il jouait à Bologne, dans le Nord-Est, où la température minimale est collée sur le point de congélation au mois de janvier.

« On est habitué en Italie, raconte le numéro 9. En novembre, décembre et janvier, on joue parfois à 0, parfois sous 0. Et des fois, il y a de la neige. »

La neige, voilà le véritable problème en vue du match de samedi. Jusqu'à 15 centimètres sont attendus entre jeudi soir et vendredi soir.

L'équipe d'entretien de l'Impact s'occupera de faire disparaître les accumulations. Les joueurs, eux, doivent se préparer à un terrain détrempé.

« Quand c'est un terrain sec, on peut jouer mieux techniquement, convient l'entraîneur Marco Schällibaum. Il va peut-être y avoir de la boue et de l'eau. Dans de telles conditions, on ne pourra pas faire de petites passes. »

« Les deux équipes seront prudentes. Nous ne verrons probablement pas du grand soccer », croit pour sa part Justin Mapp.

« Ça pourrait nous désavantager puisque nous aimons garder le ballon en notre possession et jouer rapidement », enchaîne Perkins.

Le gardien estime toutefois que la température affectera davantage les visiteurs. « Il a fait froid cet hiver, alors, relativement parlant, il fait doux actuellement. À Columbus, ils n'ont pas connu un hiver aussi rigoureux. »

Di Vaio a fait un effort supplémentaire pour amadouer le printemps tardif du Québec. Il s'est payé une visite familiale à la cabane à sucre la fin de semaine dernière. « C'était fantastique. On était très content. C'est une expérience différente. Le sirop d'érable, c'est très très bon. »

Après avoir goûté à la tire sur neige, pourra-t-il goûter aux tirs sur neige? L'attaquant a raté l'entraînement de jeudi après avoir mis terme précocement à celui de mercredi afin de protéger ses jambes de vieux routier de 36 ans.

Il assure toutefois qu'il sera présent à la séance de vendredi et au match de samedi, tout comme son compatriote Alessandro Nesta, qui a raté deux matchs en raison d'une blessure aux adducteurs.

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