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Hausse des taxes scolaires dans presque tout le Québec

Hausse des taxes scolaires dans presque tout le Québec
Elementary girl with a back pack heading toward the school bus.
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Elementary girl with a back pack heading toward the school bus.

D'ici trois mois, des centaines de milliers de propriétaires québécois devraient subir des hausses de taxes scolaires. Celles-ci serviront à combler un trou de 200 millions de dollars que Québec a imposé au réseau scolaire, en novembre dernier.

À titre d'exemple, les propriétaires de Saint-Jean-sur-Richelieu, en Montérégie, vont recevoir un avis d'imposition majoré de 25 %. Ce montant représente environ 140 $ de plus par année pour une maison de 220 000 $.

Andrée Bouchard, présidente de la Commission scolaire des Hautes-Rivières indique que la commission scolaire n'a pas le choix, et que la décision vient d'en haut.

« On veut que les citoyens sachent que c'est une décision du gouvernement québécois qui nous force à traiter ça de cette façon-là... », a-t-elle déclaré.

Le cas de la Commission scolaire des Hautes-Rivières sera répandu dans presque toute la province. Les propriétaires dans l'île de Montréal ne subiront pas de hausse, car les commissions scolaires n'ont jamais profité du programme de réduction de taxes.

En effet, le gouvernement a décidé de mettre un terme au programme de réduction de taxe scolaire, mis en place en 2006, pour diminuer la hausse subite du prix des maisons.

Ainsi, la facture de 200 millions de dollars doit être épongée par le réseau scolaire.

Cependant, les hausses de taxes vont varier d'une région à l'autre parce que les déficits et la marge de manuvre fiscale sont différents d'une commission scolaire à l'autre.

Les commissions peuvent taxer jusqu'à hauteur de 35 ¢ par 100 $ de valeur foncière.

Les commissions scolaires peuvent également couper dans leurs services. Mais à 5 %, leurs frais administratifs sont déjà parmi les plus bas de la fonction publique.

Pour Raynald Thibeault, président, Association des directions générales des commissions scolaires du Québec, il était possible d'effectuer des compressions à d'autres endroits, notamment dans les écoles privées qui sont « épargnées ».

Avec un reportage de Normand Grondin

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