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Un bureau de coordination pour prévenir les inondations

Un bureau de coordination pour prévenir les inondations
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Deux ans après les inondations record dans le bassin du lac Champlain, un rapport produit par des spécialistes du Québec, du Vermont et de l'État de New York fait une série de recommandations, dont la mise en place d'un bureau de coordination en vue de prévenir ce type de sinistre.

Des spécialistes se sont réunis au Québec et aux États-Unis pour essayer de comprendre ce qui s'est passé. Premier constat : le réchauffement de la planète fait en sorte que les précipitations sont beaucoup plus intenses. Le risque de nouvelles inondations du même type est réel.

De plus, au fil des ans, des résidences et des fermes se sont installées en zone inondable de chaque côté de la frontière.

Dans beaucoup de cas, des murets en béton et des remblais de pierre ont été érigés sur les rives pour se protéger de l'eau, ce que confirme le maire suppléant de Saint-Jean-sur-Richelieu, Yvan Berthelot.

« Il y a de nombreux ouvrages illégaux qui ont été faits au fil des ans et qui nuisent à l'écoulement de la rivière Richelieu », a affirmé M. Berthelot

Le rapport en arrive à la conclusion qu'un bureau de coordination permettrait d'agir plus vite. Il faut aussi passer en revue la zone inondable, depuis cette catastrophe historique, recenser tous les barrages et ponceaux des deux côtés de la frontière et interdire tout nouveau remblai de pierre et de béton, tout ce qui peut nuire à l'écoulement naturel de l'eau.

Ce rapport est un pas dans la bonne direction, selon la Ville de Saint-Jean. Mais il faudra attendre les recommandations de la Commission mixte internationale, qui seront déposées la semaine prochaine à Washington.

Avec un reportage de Catherine Kovacs

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