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Une remontée qui a sauvé Ribeiro

Une remontée qui a sauvé Ribeiro

Mike Ribeiro se dit heureux à Washington, là où il a trouvé, de son propre aveu, le juste milieu entre la folie de Montréal et l'anonymat de Dallas.

Un texte de Guillaume Lefrançois

L'attaquant, de passage au Centre Bell avec les Capitals (20-17-2) pour y affronter le Canadien (25-8-5), a réitéré qu'il ne dirait pas non à un retour à Montréal si l'occasion se présentait. Mais après six ans à Dallas, il a trouvé le bonheur dans la transaction qui l'a fait passer du Texas à la capitale américaine, en juillet dernier.

« C'est bien de revenir dans une ambiance où les partisans sont derrière toi, a-t-il lancé après l'entraînement matinal de mardi. Chaque match, les partisans viennent avec leur chandail rouge, il y en a même qui viennent aux entraînements. C'est le fun de revenir dans l'Est. »

Ce séjour dans le District de Columbia aurait pu être de courte durée, n'eût été une remontée des Capitals au classement. Le contrat de Ribeiro vient à échéance en juillet et nombreux auraient été les acheteurs pour un joueur auteur d'un point par match cette saison (39 points en 38 sorties).

Mais voilà que les Capitals ont doublé les Jets de Winnipeg au sommet de la Division sud-est et qu'une participation aux séries semble de plus en plus probable, après un début de saison catastrophique.

« Oui, il y avait des rumeurs, mais il y en a chaque année, a dit le Québécois. Je n'étais pas trop nerveux. Il y avait des décisions à prendre, mais plus les semaines passaient, plus c'était difficile. Si on était restés dans les bas-fonds pendant ces semaines-là, il (George McPhee, le directeur général) aurait peut-être réagi différemment. »

Ribeiro assure maintenant qu'il se concentre sur la fin de saison. Les négociations viendront ensuite et l'ancien du Canadien a un objectif clair.

« Quatre ou cinq ans, c'est du long terme, croit l'athlète de 33 ans. Ensuite, c'est de savoir le montant à côté de ça. Mais pour le moment, c'est de participer aux séries et j'aurai une couple de mois pour y penser. »

Oates aussi

Ces récents succès des Capitals ont également sauvé l'entraîneur-chef Adam Oates, dont les débuts derrière le banc dans la Ligue nationale ont été chaotiques. La bande à Alexander Ovechkin a amorcé la saison avec une horripilante fiche de 2-8-1.

Oates est aujourd'hui capable d'en rire...

« C'était difficile, a-t-il dit, en coupant la parole à son interlocuteur, dès que ce dernier a mentionné le début de saison. Heureusement que je ne me retrouvais pas dans un marché comme Montréal! C'était vraiment difficile, mais les gars ont gardé une bonne attitude. Ils ont travaillé avec trois entraîneurs en seulement un an, ce n'était pas facile. Ils ne se plaignaient pas. »

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