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Du PQ au PLQ: Maude-Félixe, 13 ans, insultée sur Twitter

Du PQ au PLQ: Maude-Félixe, 13 ans, insultée sur Twitter

Le changement d’allégeance politique de Maude-Félixe Gagnon, 13 ans, ne s’est pas fait sans heurts. Après avoir été traînée dans la boue à coups de 140 caractères, la mini-vedette de Twitter dit regarder vers l’avant en attendant la prochaine élection.

La jeune fille, qui se réclamait fervente péquiste jusqu’à samedi, a plutôt décidé de militer pour le Parti libéral du Québec, désormais, lui valant des messages de compréhension et des insultes. Des internautes sont allés jusqu’à la traiter de « traître » sur Twitter. « J’ai beaucoup pleuré, laisse-t-elle échapper. Je suis peut-être trop sensible, mais ç’aurait pu rester dans le respect. »

Plus politisée que la majorité des jeunes de son âge, Maude-Félixe a commencé à s’intéresser à la politique dès l’âge de 10 ans… et demi. Bien qu’elle ne puisse pas faire partie des groupes jeunesse des partis – qui requièrent 16 ans minimum – elle a été très présente dans les rassemblements du Parti Québécois et a souvent exprimé son admiration pour la première ministre Pauline Marois.

Elle admet être déçue non seulement des reculs du gouvernement, mais aussi des coupures dans les centres de la petite enfance et de la réforme de l’aide sociale. « Être minoritaire n’est pas une situation facile, mais disons juste que je m’attendais à mieux », avance-t-elle.

À noter que Maude-Félixe ne se qualifie ni de souverainiste, ni de fédéraliste. « La politique est un gros morceau de ma vie. Je veux explorer, être certaine de mes convictions », explique-t-elle, ajoutant qu’elle pourrait changer d’idée. Depuis son annonce publique, elle a reçu des messages de soutien des députées libérales Christine St-Pierre, Marguerite Blais et Danielle St-Amand, entre autres.

Outre les réactions désobligeantes de la twittosphère, le plus difficile pour Maude-Félixe a été de décrocher « la grosse pancarte » de Pauline Marois du mur de sa chambre. Mais elle ne s’en départira pas de sitôt, assure-t-elle. « Elle reste mon idole féminine ! »

Son changement d'allégeance a suscité des réactions multiples:

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