Les quatre militants de Greenpeace qui avaient réussi à pénétrer dans le bureau du premier ministre Jean Charest en déjouant la sécurité il y a un an ont plaidé coupable, lundi, au palais de justice de Québec.
En mars 2012, ils s'étaient enchaînés dans le bureau de Jean Charest dans l'édifice Honoré-Mercier, à côté de l'Assemblée nationale à Québec, pour protester contre la réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2.
Caroline Monette, Rachelle Ménard-Côté, Jérôme Thivierge et Étienne Gigard-Mignault n'avaient pas d'antécédent judiciaire.
Le juge leur a accordé une absolution conditionnelle. Ils devront faire 125 heures de travaux communautaires.
Ils sont également soumis à une probation d'un an pendant laquelle ils n'auront pas le droit de manifester.
Il leur est aussi interdit de se rendre à l'édifice Honoré-Mercier.