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Une preuve d'ADN contre Pierre-Olivier Laliberté

Une preuve d'ADN contre Pierre-Olivier Laliberté

Le procès de Pierre-Olivier Laliberté pour le meurtre d'un jeune homme de 19 ans du quartier Saint-Sauveur, en 2011, s'est ouvert mardi au palais de justice de Québec. La première journée des audiences a permis d'apprendre que c'est l'ADN de l'accusé retrouvé sur la copine de la victime qui a permis de le lier au crime.

En juin 2011, Michaël Cadieux est mort à la suite d'une agression à l'arme blanche dans son logement de la rue de l'Aqueduc dans le quartier Saint-Sauveur. Sa petite amie, Barbara Fortin-St-Pierre, qui avait 17 ans au moment des événements, avait été gravement blessée.

Le couple dormait lorsqu'il a entendu des bruits provenant de l'appartement. L'assaillant a pénétré dans la chambre où il a poignardé Michaël Cadieux qui s'est effondré au sol. Sa copine s'est défendue en agrippant au cou le suspect.

Plus tard, les techniciens en scènes de crime ont réussi à extirper sous ses ongles des traces d'ADN correspondant à celui de l'accusé.

Le procureur de la Couronne, Jean-Roch Parent, a expliqué que c'est cette preuve d'ADN qu'il compte mettre de l'avant au cours du procès. Un premier témoin, le technicien en scène de crime qui a fait les prélèvements d'ADN sur la jeune fille, a été entendu en après-midi.

La première journée de procès a aussi permis d'apprendre que l'accusé connaissait les victimes. Il s'était déjà rendu dans l'appartement de la victime quelques semaines auparavant.

Pierre-Olivier Laliberté avait été arrêté quatre mois après les événements à Saint-Félicien, au Lac-Saint-Jean. En plus de l'accusation de meurtre prémédité, le jeune homme de 25 ans fait face à des chefs d'accusation de tentative de meurtre sur la copine de la victime, de voies de fait graves et d'introduction par effraction.

En matinée, le jury formé de neuf hommes et trois femmes, âgés de 28 à 58 ans, avait été sélectionné. Le procès présidé par le juge Richard Grenier devrait durer trois semaines.

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