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Nomination de Gilles Duceppe : l'opposition accuse le PQ de copinage

Nomination de Gilles Duceppe : l'opposition accuse le PQ de copinage

La nomination de l'ancien chef du Bloc québécois Gilles Duceppe à la tête d'une commission provinciale a provoqué l'ire des partis d'opposition, mercredi, à l'Assemblée nationale.

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a notamment dénoncé le copinage dont fait preuve le gouvernement de Pauline Marois dans le dossier de la nomination de M. Duceppe.

Le chef parlementaire de l'opposition libérale, Jean-Marc Fournier, a quant à lui reproché au gouvernement Marois de se payer « une tournée électorale » aux frais des contribuables.

M. Duceppe est pressenti pour piloter la future « Commission nationale sur l'emploi et la main-d'oeuvre ». La commission sera chargée de faire une tournée de la province pour recueillir l'avis des Québécois sur la réforme fédérale de l'assurance-emploi et sur le programme de la formation de la main-d'oeuvre que le gouvernement du Canada souhaite gérer.

La première ministre Marois a défendu la candidature de Gilles Duceppe. Elle soutient que son expérience au sein de l'appareil politique fédéral et son aptitude à défendre les intérêts du Québec en font un candidat tout désigné pour piloter une telle mission.

Un front commun difficile

La possibilité de former un front commun avec d'autres provinces - notamment la Colombie-Britannique et l'Ontario - contre les politiques du gouvernement fédéral s'annonce difficile puisque le gouvernement Marois s'avère incapable de créer un consensus au sein de l'Assemblée nationale.

La motion dénonçant les politiques du gouvernement fédéral du PQ a été battue mardi par le Parti libéral du Québec (PLQ).

Le PLQ a refusé la motion péquiste parce qu'elle dénonçait l'intrusion du fédéral dans des champs de compétence provinciale. Les libéraux entendent plutôt répliquer en déposant leur propre motion. Les partis s'entendent sur le fond de la question, mais s'avèrent incapables de formuler une motion pour rallier l'ensemble de la classe politique québécoise.

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