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Les aînés plus souvent hospitalisés après la prise d'un médicament

Les aînés plus souvent hospitalisés après la prise d'un médicament

Environ une personne âgée sur 200 est admise dans un hôpital canadien chaque année en raison d'une mauvaise réaction à un médicament, contre une personne sur 1000 dans la population en général, indique un rapport de l'Institut canadien d'information sur la santé.

Cela représente environ 27 000 personnes âgées de 65 ans et plus, précise-t-on dans le rapport publié mardi, et dont les données ont été recueillies en 2010 et 2011. L'étude ne comprend pas les personnes admises à l'urgence et qui n'ont pas été traitées, ni celles qui ont reçu des soins ailleurs que dans un établissement hospitalier.

Le directeur des pharmaciens pour la CIHI, Jordan Hunht, a indiqué que ces mauvaises réactions renvoyaient, en fait, aux effets secondaires d'un médicament. Cela ne tient donc pas en compte une erreur possiblement commise, ni une mauvaise dose ou encore l'administration d'un mauvais traitement.

Les anticoagulants, qui sont fréquemment utilisés pour prévenir les attaques cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, figurent parmi le type de médicaments le plus souvent associés avec l'hospitalisation de personnes âgées dues à une mauvaise réaction au médicament (13 % des cas), suivis des médicaments de chimiothérapie (12 %) et des opioïdes (7,4 %).

M. Hunt a indiqué que le cas le plus fréquent était le saignement dû à la prise d'un anticoagulant. Ce genre de situation représente environ une hospitalisation sur huit en lien avec les réactions étudiées, a-t-il poursuivi.

La plupart de ces saignements sont survenus chez des patients qui prenaient de la warfarine, un médicament dont l'administration doit être suivie de près, avec des tests sanguins réguliers pour ajuster immédiatement le dosage lorsque nécessaire.

La chimiothérapie peut entraîner une baisse des leucocytaires dans le sang d'un patient, tandis que les opioïdes peuvent provoquer une constipation aiguë et le délire.

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