Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Istanbul en mode séduction

Istanbul en mode séduction

Après Tokyo et Madrid, Istanbul passe sous le regard attentif de la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) pour l'obtention des Jeux de 2020.

Depuis dimanche, les membres de la délégation du CIO sillonnent les rues et rencontrent les organisateurs de la ville qui en est à sa cinquième candidature.

Le comité Istanbul 2020 a promis mardi de régler, d'ici 2020, le casse-tête des automobilistes de la métropole turque de 15 millions d'habitants reconnue pour ses lacunes en transport.

On prévoit ajouter des lignes de métro, des autoroutes, des tunnels en plus de construire un nouveau pont sur le Bosphore, détroit qui unit l'Europe à l'Asie.

Cette initiative colle au slogan « Bridge Together » pour la candidature de la ville qui chevauche deux continents. Le ministre du Sport et de la Culture, Suat Kilic, a dévoilé cette devise plus tôt cette semaine.

Les infrastructures ne seront pas balayées du revers de la main. Près de 19,2 milliards de dollars seront investis dans les 700 installations promises pour la messe olympique. Le budget est 10 fois plus élevé que la candidature de Madrid avec son 1,9 milliard de dollars et Tokyo avec ses 4,9 milliards de dollars.

La construction devrait être achevée en 2018. La Turquie a déjà commencé à injecter des fonds en vue du centenaire de sa République en 2023.

Istanbul fait les beaux yeux aux membres de la commission en vantant sa vitalité économique et sa position géographique.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.