Les chargés de cours de l'Université Laval ont démontré jeudi leur impatience face à leurs conditions de travail.
Lors d'un point de presse suivi d'une marche sur le campus, ils ont dénoncé l'attitude de la direction pour sa gestion des relations de travail. Les 2000 chargés de cours, qui revendiquent de meilleurs salaires, sont sans contrat de travail depuis plus de deux ans.
Le vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ), Sylvain Marois, dénonce cette situation.
Il affirme que lors des négociations, la direction de l'université tente de s'attaquer à la tâche des chargés de cours. Il craint un morcellement de leur travail ce qui entraînerait, à son avis, un mode de rémunération à plusieurs échelons.
Il indique aussi que les conditions de travail ne cessent de se détériorer. Les classes sont surpeuplées. « On gère ça comme des bovins. On remplit un grand auditorium et le chargé de cours est payé au même montant., Ce n'est pas parce que l'on donne quelques sommes supplémentaires pour l'aide à la correction ou deux trois auxiliaires que ça change quelque chose », soutient-il.
Depuis deux, il y a eu 71 rencontres de négociations afin d'en arriver à la signature d'un contrat de travail.