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Scandales à Montréal : Richard Bergeron veut des élections en juin

Scandales à Montréal : Richard Bergeron veut des élections en juin
Presse canadienne

Au lendemain de la démission dans la disgrâce du directeur général de la Ville de Montréal, Guy Hébert, le chef du parti Vision Montréal, Richard Bergeron, évoque le déclenchement d'élections générales anticipées pour en finir avec ce qu'il appelle « l'ère Tremblay ».

M. Bergeron était Interrogé mardi matin sur les ondes de RDI sur la volte-face et la démission de Guy Hébert, lundi. M. Hébert a démissionné de ses fonctions à la suite d'allégations d'ingérence dans l'administration du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Après avoir publiquement réfuté ces allégations la semaine dernière, M. Hébert s'est ravisé lundi après avoir été contredit par le ministère de la Sécurité publique du Québec. Pris en défaut, il a par la suite démissionné de ses fonctions.

Ce nouveau scandale s'abat sur l'administration municipale intérimaire du maire Applebaum alors que ce dernier tente depuis des mois de rétablir un semblant d'ordre à l'hôtel de ville.

Ce qui soulève des doutes sur la capacité de l'administration intérimaire actuelle à rétablir la situation à l'hôtel de ville de Montréal.

« On croyait que c'était fini, mais malheureusement on apprend, avec le départ de M. Hébert que malheureusement, il y a comme une culture qui était partagée par la haute fonction publique et un certain groupe d'élus. C'est typique de l'ère Tremblay », explique Richard Bergeron.

Ce dernier interpelle le ministre des Affaires municipales sur la possibilité de tenir une élection générale anticipée en juin prochain plutôt qu'en novembre.

Pas de tutelle ni d'élections anticipées pour Louise Harel

Questionnée plus tard sur les ondes de RDI sur la situation qui prévaut à la Ville, la chef du parti Vision Montréal, Louise Harel, s'est montrée plus tempérée que son homologue de Projet Montréal.

« Nous sommes devant une administration, celle de M.Hébert, qui accepte très difficilement d'avoir des institutions qui la surveillent. Vous savez, l'administration est toujours en guerre contre le vérificateur général de la Ville. Le mois passé on a vu également qu'il y a désaccord complet avec la Commission de la fonction publique municipale qui critique l'administration pour des postes de cadres qui ont été dotés sans qu'il y ait de concours », a expliqué Mme Harel.

« Derrière ça, c'est toujours de refuser qu'il y ait des questions qui soient posées. On considère ça comme achalant », a poursuivi la chef de l'opposition au conseil municipal.

Questionnée sur la possibilité que Québec place la Ville sous tutelle, la chef de Vision Montréal a affirmé ne pas croire que Québec prenne une telle décision, car l'administration de Montréal demeure malgré tout sous le contrôle de l'administration intérimaire actuelle dirigée par le maire Michael Applebaum.

Quant à l'idée lancée par son homologue de Projet Montréal de devancer les élections municipales en juin prochain, Louise Harel préfère maintenir le cap sur la tenue d'élections générales en novembre prochain, comme il est prévu.

« Il ne faut pas être girouette. L'élection va avoir lieu le 3 novembre et là les Montréalais vont avoir à décider d'un changement et d'un grand ménage (...) le compte à rebours est déjà commencé », a conclu la chef de Vision Montréal.

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