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Impact de Montréal : la suite de la complicité entre Di Vaio et Pisanu pourrait devoir attendre (VIDÉO, PHOTOS)

Impact de Montréal : premier match à Montréal samedi

MONTRÉAL _ Les partisans de l'Impact devront peut-être patienter pendant une autre semaine avant de voir, en chair et en os, la belle complicité qu'il y a manifestement entre l'avant-centre Marco Di Vaio et le milieu latéral droit Andrea Pisanu. Ce dernier s'est entraîné avec ses coéquipiers montréalais, jeudi, mais son cas reste incertain en vue du match d'ouverture locale, samedi au Stade olympique, contre le Toronto FC.

Pisanu, qui s'était contenté de vélo stationnaire en début de semaine en raison de raideurs aux adducteurs, a pris part à tous les exercices sur la nouvelle surface synthétique qui a été faite expressément pour l'Impact. Il s'est toutefois retrouvé avec les réservistes lorsque l'entraîneur-chef Marco Schdllibaum a divisé les effectifs en deux en vue d'un match simulé.

Pisanu a indiqué qu'il n'est pas encore à 100 pour cent de sa forme, mais il a ajouté qu'on en saura plus long sur sa capacité à jouer après l'entraînement de vendredi.

"Je vais discuter avec l'entraîneur et ensemble, nous allons décider", a affirmé l'Italien de 31 ans.

Il est possible que Pisanu se retrouve dans le onze partant peu importe son niveau de forme, en même temps qu'Andres Romero, puisque Justin Mapp n'affrontera vraisemblablement pas le TFC. Comme ç'a été le cas en début de semaine, Mapp s'est contenté d'exercices légers le long des lignes de touche, jeudi, à l'instar du défenseur Nelson Rivas.

Romero pourrait avoir droit à un premier départ après s'être amené comme substitut dans le match de samedi dernier, à Portland. En seulement 31 minutes de jeu, le nouveau venu argentin a eu le temps de faire la passe décisive sur le but de Felipe, le deuxième filet de l'Impact dans le gain de 2-1 contre les Timbers.

La complicité entre Di Vaio et Pisanu trouve ses origines au FC Bologne, où les deux joueurs s'alignaient avant de s'amener à Montréal. Le premier a joint les rangs de l'Impact au cours de la dernière saison et le deuxième, en vue de la campagne actuelle.

En fait, la complicité entre les deux est telle qu'on a parfois l'impression que Pisanu n'a de yeux que pour Di Vaio sur le terrain. Mais ce n'est pas le cas, assurent Di Vaio et Schdllibaum.

"Il m'a fait de bonnes passes dans les deux premiers matchs, on se connaît très bien. Mais il y a beaucoup de bons joueurs à qui passer le ballon", a souligné Di Vaio.

"Andrea a un bon oeil pour donner le ballon à Marco, a quant à lui reconnu l'entraîneur de l'Impact. Mais il cherche aussi les autres et il les trouve. Ce n'est pas un jeu d'Andrea à Marco et de Marco à Andrea, c'est un jeu d'équipe."

"Jouer avec Marco est une chose simple pour moi parce que Marco est un joueur de premier plan, a dit Pisanu au sujet de Di Vaio. Mais toute l'équipe a très bien joué lors des deux premiers matchs."

Bien qu'il soit satisfait du début de saison de l'équipe, Di Vaio s'est dit insatisfait de son niveau de jeu jusqu'ici puisqu'il est toujours en quête d'un premier but cette saison.

"J'aimerais faire mieux, a-t-il reconnu sans détour. On a gagné, alors je suis content pour l'équipe, mais je ne suis pas content pour moi parce que je voudrais marquer des buts. Je travaille toujours pour ça.

"L'important c'est que l'équipe gagne, qu'elle joue mieux à chaque match et que le niveau de confiance général monte. Et après, les buts vont venir", a ajouté celui qui a inscrit cinq buts en 16 départs, l'an dernier.

"Quand Marco va marquer son premier, il va en marquer 20 autres après, c'est sûr", a lancé Pisanu.

Absent mardi et mercredi _ en raison d'obligations promotionnelles, a indiqué le club _ Patrice Bernier était de retour à l'entraînement et il devrait obtenir un troisième départ d'affilée, samedi. Même si le fait demeure qu'il aimerait avoir plus de responsabilités à l'attaque, le Brossardois de 33 ans a concédé que son début de saison à la position de milieu central défensif est pas mal jusqu'ici.

"J'ai trouvé que ça s'est très bien passé à Seattle, a-t-il dit. Ç'a été un peu plus difficile à Portland à cause du (petit) terrain et parce qu'ils ont appliqué plus de pression.

"Avec nos défenseurs derrière moi qui arrêtaient tout, ça s'est quand même bien passé, a ajouté Bernier. C'est juste qu'il faudrait maintenant pouvoir enchaîner dans l'autre sens, vers le côté offensif, en cherchant à conserver le ballon davantage. Ce n'est pas juste pour moi, c'est pour pouvoir respirer un peu plus défensivement afin d'avoir plus de jambes, et ne pas toujours subir la domination de l'équipe adverse."

Et en contrôlant le ballon pendant de longues séquences, Bernier risque par le fait même de participer davantage à l'attaque.

"C'est sûr si on contrôle le ballon, je vais être plus dans leur moitié de terrain et pouvoir faire des passes moins longues et moins risquées", a-til noté.

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