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Nigeria: des extrémistes islamistes auraient tué des otages

Otages tués au Nigeria
FILE: In this Wednesday, March 21, 2012 file photo, suspected members of the radical Islamist sect Boko Haram, are detained by the military, in Bukavu Barracks in Kano state, Nigeria after an attack on a police headquarters, the home of a senior police officer and setting fire to a nearby bank. Now, Boko Haram seems to be growing ever-stronger, killing more people than ever before and slowly internationalizing their outlook, a possible danger for the rest of West Africa. More than 770 people have been killed in Boko Haram attacks so far this year, according to an Associated Press count, making 2012 the worst year of violence attributed to the group (AP Photos/Salisu Rabiu-file)
AP
FILE: In this Wednesday, March 21, 2012 file photo, suspected members of the radical Islamist sect Boko Haram, are detained by the military, in Bukavu Barracks in Kano state, Nigeria after an attack on a police headquarters, the home of a senior police officer and setting fire to a nearby bank. Now, Boko Haram seems to be growing ever-stronger, killing more people than ever before and slowly internationalizing their outlook, a possible danger for the rest of West Africa. More than 770 people have been killed in Boko Haram attacks so far this year, according to an Associated Press count, making 2012 the worst year of violence attributed to the group (AP Photos/Salisu Rabiu-file)

KADUNA, Nigeria - Un groupe islamiste dissident a annoncé samedi avoir tué sept étrangers que ses membres avaient kidnappés dans le nord du Nigeria, selon un message publié en ligne, supposément, par ce groupe.

Le message, identifié comme provenant du groupe Ansaru, n'a pas pu être immédiatement vérifié par l'Associated Press, bien qu'il comprenait des photos qui, selon le groupe, montraient les morts, qui ont été kidnappés des installations d'une compagnie de construction en février. Les sept personnes kidnappées étaient quatre citoyens libanais ainsi que des citoyens britannique, grec et italien. Tous étaient employés par Setraco, une entreprise de construction libanaise ayant des activités dans l'État de Bauchi, ont indiqué des responsables.

Deux porte-parole de l'armée nigériane ont refusé de commenter dans l'immédiat lorsque contactés par l'Associated Press, tandis que d'autres responsables nationaux n'ont pas pu être rejoints. Dans une déclaration publiée tard samedi, le Foreign Office britannique a fait savoir qu'il «enquêtait urgemment» sur les assassinats revendiqués par le groupe.

Le message, publié samedi par un site islamiste extrémiste, annonçait que des membres d'Ansaru ont tué les otages après que des chasseurs britanniques eurent été aperçus dans la ville de Bauchi (nord) par des journalistes locaux. Les informations auxquelles la déclaration en ligne fait référence indiquent plutôt que les avions de guerre ont été vus dans la capitale, Abuja.

Ansaru a ajouté que sa décision de tuer les otages avait également été motivée par une déclaration, immédiatement après la prise d'otages, du président nigérian Goodluck Jonathan, qui a affirmé que le gouvernement ferait tout en son pouvoir pour libérer les prisonniers. Le groupe a précisé que des forces de sécurité avaient récemment arrêté un nombre non précisé de ses membres.

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