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Des détenues de Trois-Rivières transférées à Montréal pour le week-end

Des détenues de Trois-Rivières transférées à Montréal pour le week-end

La surpopulation à la prison de Trois-Rivières a mené au transfert de plusieurs détenues de fin de semaine vers un établissement de Montréal.

C'est une détenue de fin de semaine à la prison de Trois-Rivières - qui tient à garder l'anonymat - qui a dénoncé la situation. Selon le témoignage qu'elle a livré à Radio-Canada, cinq détenues trifluviennes ont été transférées à la prison Tanguay à Montréal le week-end dernier.

La détenue a déploré avoir été confinée à une salle de classe avec 21 autres détenues. Elles auraient eu à dormir sur des matelas sur le plancher de la salle et n'auraient pas eu accès à des douches pendant leur séjour.

Le syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ) dénonce depuis plusieurs années la surpopulation dans les établissements carcéraux, notamment celui de Trois-Rivières. Le président du syndicat Stéphane Lemaire rappelle que lors de l'ouverture de la prison de Trois-Rivières en 1988, il n'y avait que 180 détenus. Maintenant, dit-il, il y a souvent plus de 300 détenus à Trois-Rivières. Les cellules ont été agrandies, mais certains détenus doivent encore dormir sur le sol.

En février, le Protecteur du citoyen est intervenu à la prison de Trois-Rivières pour que les femmes détenues retrouvent leur aile régulière. En raison de la surpopulation à la prison de Trois-Rivières, les femmes détenues la fin de semaine devaient dormir dans le « bull-pen », une pièce en béton sans lavabo, toilette ou lit.

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