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Elliot Lake : un ingénieur parle de « déficiences » 

Elliot Lake : un ingénieur parle de « déficiences »

La deuxième journée des audiences de la Commission sur l'effondrement partiel du toit du centre commercial Algo d'Elliot Lake (commission Bélanger) devrait permettre d'en savoir plus, mercredi, sur la qualité de la construction du bâtiment.

La commission entend le témoignage de John Kadlec, l'ingénieur responsable des structures durant la construction. Lors de son exposé, l'ex-employé de la firme Beta Engineering a affirmé se souvenir de « déficiences » pendant la construction du centre Algo. L'ingénieur a également expliqué à la Commission qu'une dalle à noyau creux avait été choisie pour la construction du toit « pour des raisons d'économies ».

« À ce que je sache, c'était inhabituel de faire cela pour un stationnement sur un toit, je n'aimais pas cette décision. Avec le mouvement des voitures, la neige et le déneigement, je savais que ça pouvait poser problème », a précisé l'ingénieur.

L'ex-employé de la firme Beta Engineering dit n'avoir jamais vu autant de négligence lors de la construction dans sa carrière.

« Des poutres n'étaient pas droites », raconte-t-il.

Un rapport produit en mai 1979 par une firme de consultants indépendants indiquait d'ailleurs déjà que les dalles du toit du centre Algo étaient le maillon faible de la structure.

John Kadlec a poursuivi son témoignage en indiquant qu'il n'était pas responsable du choix de cette structure, mais seulement de son installation.

« J'ai fait part de mon désaccord, mais la décision finale a été prise ailleurs », a-t-il affirmé devant la commission.

John Kadlec a également mentionné que c'était la première fois dans sa carrière qu'il était responsable de la construction d'un stationnement sur un toit. L'ingénieur a par la suite indiqué que les problèmes structurels auraient « apparemment » été corrigés.

Le témoignage de John Kadlec se poursuit mercredi.

Deux femmes sont mortes le 23 juin dernier quand une partie du toit s'est effondré.

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