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Le procès du Plan Condor débute en Argentine

Le procès du Plan Condor débute en Argentine

Le procès du Plan Condor, visant à éliminer les opposants aux dictatures militaires d'Amérique du Sud, a débuté mardi à Buenos Aires, en Argentine.

Deux ex-présidents, Jorge Videla et Reynaldo Bignone, comptent parmi les 25 accusés. Ils purgent tous deux des peines de prison à vie pour les multiples violations des droits de la personne commises durant la dictature, de 1976 à 1983.

Cette fois-ci, ils sont notamment accusés d'association criminelle, d'enlèvement et de torture.

C'est la première fois qu'un procès est consacré au Plan Condor, un mécanisme de coopération entre les dictatures (dans les années 70 et 80) impliquant l'Argentine, le Chili, l'Uruguay, la Bolivie, le Paraguay et le Brésil.

Grâce au plan Condor, les juntes militaires pouvaient faire exécuter ou enlever un opposant réfugié dans un pays ami.

L'une des pièces maîtresses de la preuve est une note déclassifiée d'un agent du FBI, envoyée en 1976, qui décrit en détail la conspiration visant à partager des renseignements et à éliminer les militants de gauche dans toute l'Amérique du Sud.

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