Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Violences entre l'opposition et les policiers à Conakry

Violences entre l'opposition et les policiers à Conakry

Les affrontements qui se poursuivent en Guinée depuis quatre jours ont fait un mort et trois blessés samedi, portant le bilan à des centaines de blessés et à trois morts, soit deux civils et un policier.

L'opposition organise depuis plusieurs jours des manifestations antigouvernementales dans la capitale et la police réplique avec force.

L'opposition accuse le gouvernement de chercher à truquer les élections législatives prévues en mai. Le scrutin, qui a été repoussé à plusieurs reprises, doit permettre de compléter la transition vers un pouvoir civil après le coup d'État militaire de 2008.

La personne tuée samedi serait un adolescent de 13 ans, selon la Croix-Rouge guinéenne. Il a été tué par balle lors d'un affrontement entre manifestants et forces de sécurité à Conakry, la capitale de la Guinée.

Les autorités ont annoncé l'ouverture d'une enquête pour déterminer si les forces de sécurité ont tiré ou non à balles réelles sur les manifestants.

Vendredi, le président Alpha Condé a lancé un appel au calme. « L'État est le garant des libertés fondamentales, mais aussi de la sécurité des personnes et des biens. Toutes tendances confondues, vous devez éviter les provocations, les vengeances personnelles, et ne pas vous rendre justice vous-mêmes », a déclaré le chef de l'État dans une allocution télévisée.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.